Vient de paraître : de Philippe Martel, « Vidas. Des hommes et une Langue »

Vient de paraître : de Philippe Martel, Vidas. Des hommes et une Langue : itinéraires biographiques, XIXe et XXe siècles, Textes réunis par Marie-Jeanne Verny et Yan Lespoux, Limoges, Lambert-Lucas, 352 p.

PVP : 24 euros. ISBN 9782359351767.

NB : l’ouvrage peut se commander dans toutes les bonnes librairies, il sera disponible à l’UOE de Nîmes, à l’Estivada de Rodez (stand FELCO), aux rencontres occitanes de Provence.

Vidas. En occitan, ça veut dire ‘vies’. Ce livre parle de vies, ou de moments de vie. Les vies de ces hommes et de ces femmes qui, depuis le XIXe siècle, se battent pour défendre et illustrer une langue, l’occitan, que le sens commun français ignore, ou ne rêve que de voir définitivement morte, comme tout ce qui n’est pas le français seul. Il y a là des noms connus, en tout cas de ceux qui savent quelque chose sur cette langue et son histoire : Frédéric Mistral, bien sûr, Robert Lafont. D’autres sont moins connus, voire inconnus, mais cela n’enlève rien à leurs mérites. Certains sont des écrivains de valeur (on épargne les autres au lecteur), d’autres des militants. Certains ont suivi des itinéraires curieux, il en est qu’on ne s’attend pas à voir figurer ici  ; pour d’autres, on se dit qu’on n’aurait pas forcément aimé les rencontrer. Mais tous, à leur manière, ont participé en leur temps à l’aventure millénaire de la langue et de la littérature d’oc.

Philippe Martel est agrégé d’histoire et docteur d’État avec une thèse sur le Félibrige dirigée par Maurice Agulhon. Ancien chargé de recherches au CNRS, il a été professeur à l’Université Montpellier III Paul-Valéry, dans le département d’occitan. Il est l’auteur ou le co-auteur de nombreux articles et livres, dont Les Noms de Montpellier (avec Jacques Bres), 2001 ;  Enseigner la Région (avec Pierre Boutan et Georges Roques), 2001 ; Les Cathares et l’histoire. Le drame cathare devant ses historiens (1820-1992), Privat, 2002 ; L’École française et l’occitan ; le sourd et le bègue, PULM, 2007 ;  Les Félibres et leur temps. Renaissance d’oc et opinion (1850-1914), 2010 ; Mémoires de pauvres. Autobiographies en vers au xixe siècle (avec Philippe Gardy), 2010. Il a publié chez Lambert-Lucas Études de langue et d’histoire occitanes, 2015. L’ouvrage qui vient de paraître s’achève par les références bibliographiques précises de ses nombreux articles (plusieurs centaines).

Table des matières

Première partie. XIXe siècle

  1. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Les Félibres au XIXe siècle

Frédéric Mistral…

  1. 0 Mistral e la Revolucion. Recòrds de 48
  2. 0 Le dernier chant de Mirèio: desesperanço?
  3. 0 Mistral sera-t-il académicien ? Un débat bien parisien

et les autres

  1. La réception de Jasmin
  2. Sous l’utopie, l’Arcadie. Victor Gelu
  3. Un propagandiste royaliste en langue d’Oc à Avignon sous la IIe République : Joseph Roumanille
  4. Vox clamans in deserto: l’Indigène, éditeur de textes occitans médiévaux à Toulouse sous le Second Empire
  5. Les jeux de l’amour et de la mémoire : l’autobiographie de Batisto Bonnet
  6. Perbosc et les Fédéralistes de 1892
  7. Dévoluy ou les infortunes de l’Action
  8. Un félibre nationaliste : Christian de Villeneuve-Esclapon (1852-1931)
  9. Montpellier-Paris : les débuts félibréens de Jean Charles-Brun
  10. Bigot et le Félibrige

Deuxième partie. XXe siècle

  1. Joseph d’Arbaud militant ?
  2. Charles Camproux, un non-conformiste des années trente en occitan ?
  3. Robert Lafont militant : ses premiers textes programmatiques
  4. René Nelli et l’histoire occitane

un outsider

  1. L’étrange enfance occitane du camarade Vaillant-Couturier

Annexes

  • Bibliographie de Philippe Martel
  • Index des noms
  • Table des illustrations

 

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