Réunion ARF sur la réforme des lycées – 15-03-2018 – note de la FELCO

Note à destination de l’ARF sur la langue occitane dans le cadre de la réforme du lycée 2018.1803-12-Note FELCO ARF – réforme des lycées.

(Réunion du 15 mars 2018)

Les enseignants d’occitan demandent de bien veiller à écrire systématiquement, sur tous les documents liés à cette réforme, « langues vivantes étrangères et régionales », et non pas parfois « langues vivantes étrangères », voire tout simplement « langues vivantes » (cette simple mention étant souvent interprétée comme s’appliquant uniquement aux langues étrangères).

La réforme doit être le moment pour rétablir la possibilité de choisir l’enseignement et l’épreuve facultative d’occitan pour les lycéens de toutes les filières technologiques.

Dans un souci d’équité entre toutes les langues, le coefficient de l’option facultative doit être passé de 2 à 3, l’alignant ainsi sur le Latin-Grec. Les enseignants d’occitan insistent pour que l’égalité républicaine soit enfin respectée.

D’autre part, nous nous inquiétons pour les candidats libres, nombreux dans les académies occitanes, qui passent l’option facultative d’occitan. Comment seront-ils évalués pour cette option si le principe du contrôle continu est maintenu ?

Pour permettre un enseignement de qualité, l’occitan doit enfin bénéficier partout de 3 heures de cours par niveau au lycée.

La réforme doit s’accompagner d’informations, dans les présentations officielles de l’ONISEP (brochures et internet) et des régions, afin d’assurer une véritable campagne de promotion de l’enseignement des langues régionales auprès des lycéens.

Il faut que toutes les régions occitanes, en particulier PACA et ARA, signent des conventions cadres avec l’État (MÉN) afin d’assurer le développement de l’enseignement de l’occitan dans les lycées.

La réforme doit être l’occasion de développer le début des sections bilingues français – occitan en lycée, sachant que la première qui a ouvert à Lavaur (81) en 2017. Cela permettrait à l’État d’enfin respecter ses engagements sur la continuité de l’enseignement bilingue de la maternelle à l’université.

Pour assurer une relance de l’enseignement de l’occitan en lycée, il faudra également augmenter sensiblement le nombre de postes aux concours (CAPES et Agrégation).

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