« Femmes de(s) lettres minoritaires », vient de paraître sous la direction d’A. Debibakas et E. Hupel

Comment les femmes prennent-elles la parole et parfois la plume ? Comment, d’une société à une autre, d’une langue à une autre, sont construites les catégories de sexe et tracées les « lignes de démarcation mystiques » entre femmes et hommes ? Comment la domination masculine est-elle remise en cause ?

Cet ouvrage, fruit d’un travail collectif consacré à la place des femmes dans les littératures en langues minorisées, entend montrer qu’il existe des réponses diverses à ces questions. Il traite de plusieurs types d’expression (roman, poésie, chant, correspondance, etc.) et s’intéresse à des situations linguistiques variées. Cette réflexion commune, polyphonique, s’organise suivant différents axes : l’écriture des femmes, les conditions de leur participation à l’activité littéraire, les représentations des femmes dans ces littératures et le développement de discours féministes dans des mondes linguistiquement dominés.

Le panorama proposé est large qui va de l’Amazonie aux montagnes du district de Jiangyong en passant par la Guyane, les Pays catalans, l’Occitanie, le Maghreb, la Bretagne, le Pays basque, la Bulgarie et le canton des Grisons. La diversité des contributions ici réunies nous permet ainsi de sortir d’un cadre hexagonal trop étroit et de penser autrement la féminité et le féminisme.

En ce qui concerne le domaine occitan, on notera des contributions de Sylvan Chabaud sur Lazarino de Manosco, de Rose Blin-Mioch sur 3 « primadièras » du Félibrige : Reine Garde, Hortense Rolland et Léonide Constans, et de Marie-Jeanne Verny sur Louisa Paulin et Marcelle Delpastre.

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