juillet 2022, l’occitan-langue d’oc labellisé « discipline rare » par le Ministère

On trouvera ci-après le dossier qui a permis cette reconnaissance. Le texte ministériel est en ligne à l’adresse http://www.felco-creo.org/16-04-23-loccitan-langue-doc-reconnu-discipline-rare-par-le-ministere/.

Au moment de cette mise en ligne, devant l’absence de réel travail du Ministère sur cette question, l’ensemble des porteurs et porteuses de projet des disciplines rares réfléchissent de façon collective à la manière d’avancer.

Présentation générale des Langues de France : occitan-langue d’oc

(Juillet 2022)

L’occitan-langue d’oc doit être considéré comme une discipline « rare » du fait du nombre réduit des chercheurs, des institutions et des programmes qui y sont consacrés, en comparaison avec ce qui se passe pour les champs que définissent les autres langues du groupe roman auquel il appartient : français, italien, espagnol, portugais et roumain (pour nous en tenir aux six langues de la liste originelle de Friedrich Diez où figure le « provençal » au sens d’« occitan-langue d’oc »).  La faiblesse de l’investissement s’explique à son tour par la minoration et la délégitimation de la langue occitane, exclue de l’usage officiel et légal depuis le 16e siècle, et rigoureusement proscrite par l’école publique jusqu’à la tolérance marginalement admise par le décret Carcopino de 1941, puis par la loi Deixonne en 1951.

L’occitan-langue d’oc n’est en aucun cas une « langue rare » du fait de la rareté de la matière à étudier : la langue a été massivement utilisée jusqu’aux années 1950 dans tous son domaine géographique (plus de 30 départements du sud de la France) et sur un empan chronologique d’un millier d’années, rien d’une « petite langue » donc. Il manque à l’occitan la textualité massive associée à la position dominante d’une langue d’État. Mais la production textuelle en occitan, la littérature en particulier, des troubadours à notre contemporain Max Rouquette en passant par Godolin au XVIIe siècle et Mistral au XIXe, au regard de son volume, de sa qualité et de son rayonnement est sous étudiée. On retrouve la même faiblesse du nombre des études de linguistique au regard de l’ampleur du domaine, du volume de la documentation disponible et de celle qui peut être réunie. Il en va de même des études anthropologiques pour lesquelles, et au-delà desquelles, se pose la question du rattachement aux études d’oc de recherches concernant le monde occitan, dans lesquelles la langue n’est pas explicitement centrale (sociologie, histoire, économie, géographie …) et constitue une dimension dès lors insuffisamment prise en compte.

L’espace linguistique d’oc correspond notamment, en France, à quatre régions administratives (Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. L’occitan se parle aussi dans les vallées du Piémont italien et c’est la langue officielle du Val d’Aran (D’après l’Atlas des langues de Comrie, Matthews et Polinsky, 2004 :  2 millions de locuteurs).

En l’absence de standard imposé officiellement et du fait de certaines spécificités dialectales, l’occitan peut être défini comme une langue polynomique, composée de six grandes variétés dialectales (gascon, languedocien, provençal, limousin, auvergnat, vivaro-alpin). Les occitanophones pratiquent naturellement l’intercompréhension dans le respect de la variation dialectale et les enseignants chercheurs et étudiants sont formés à la compréhension de ces variations en diachronie et en synchronie.

Aujourd’hui, malgré bien des obstacles, l’occitan fait l’objet d’un nombre grandissant d’initiatives de valorisation et de sauvegarde. Fort de cet attachement, de la vitalité de la création – littérature, musique, théâtre -, et surtout du développement de l’enseignement, il investit des espaces d’usage social – radio, tv, internet – qui motivent un public nouveau et en font un enjeu linguistique de notre siècle.

Au niveau de la recherche les études d’oc souffrent de l’absence d’institutions pérennes dédiées : il serait légitime que soit mis en place un Institut de linguistique coordonnant et pérennisant la recherche en linguistique occitane sous tous ses aspects, un institut du texte d’oc, un institut d’anthropologie occitane dont la tête de réseau serait implantée pour chacun d’entre eux dans une université d’une des grandes villes de l’espace occitan en partenariat avec une institution tournée vers le public (musée, sonothèque, bibliothèque, archives).

La langue occitane ou langue d’oc fait partie de la famille des langues romanes et des langues régionales reconnues comme trésor national par la loi n°2021-641 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion. Cette loi précise le concours de l’État et des collectivités locales dans leur enseignement, leur diffusion et leur valorisation. Enfin, l’appartenance à la catégorie de trésor national telle que définie dans la Loi du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion (https://www.vie-publique.fr/loi/278001-loi-sur-les-langues-regionales-loi-molac) suppose évidemment l’application d’un régime particulier de protection.

Au niveau de la recherche les études d’oc souffrent de l’absence d’institutions pérennes dédiées : il serait légitime que soit mis en place un Institut de linguistique coordonnant et pérennisant la recherche en linguistique occitane sous tous ses aspects, un institut du texte d’oc, un institut d’anthropologie occitane dont la tête de réseau serait implantée pour chacun d’entre eux dans une université d’une des grandes villes de l’espace occitan en partenariat avec une institution tournée vers le public (musée, sonothèque, bibliothèque, archives).

Précisions langues vivantes régionales

Si l’article 2 de la Constitution prévoit que « la langue de la République est le français ». La loi constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet 2008 portant modernisation des institutions de la Ve République, en son article 75-1 dispose que  « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France » et la loi n°2021-641 du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion apporte des mesures de protection et de promotion des langues régionales dans trois domaines : le patrimoine, l’enseignement et les services publics. Ce texte inclut ces langues dans la définition du patrimoine, précise le concours de l’État et des collectivités locales dans leur enseignement, leur diffusion et leur valorisation et accorde le statut de trésor national aux biens présentant un intérêt majeur pour la connaissance des langues française et régionales. Enfin, l’appartenance à la catégorie de trésor national entraîne l’application d’un régime particulier de protection. Voir : https://www.vie-publique.fr/loi/278001-loi-sur-les-langues-regionales-loi-molac

A donc ainsi été confirmée la volonté institutionnelle d’œuvrer pour la préservation et la valorisation des langues régionales. En particulier dans le domaine de l’enseignement :

– l’article L. 312 10 du Code de l’éducation précise que, « les langues et cultures régionales appartenant au patrimoine de la France, leur enseignement est favorisé prioritairement dans les régions où elles sont en usage » et que « cet enseignement peut être dispensé tout au long de la scolarité ». Ce même article indique que l’enseignement facultatif de langue et culture régionales peut prendre deux formes : un enseignement de la langue et de la culture régionales, ou un enseignement bilingue en langue française et en langue régionale.

– la loi n° 2021-641 du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion conforte l’enseignement des langues régionales tout au long du parcours scolaire de l’élève, dans le premier et le second degré, en son article 7 : l’introduction de l’article L. 312 11 2 dans le Code de l’éducation précise ainsi que « la langue régionale est une matière enseignée dans le cadre de l’horaire normal des écoles maternelles et élémentaires, des collèges et des lycées sur tout ou partie des territoires concernés, dans le but de proposer l’enseignement de la langue régionale à tous les élèves. ». Cet enseignement s’applique au basque, au breton, au catalan, au corse, au créole, au gallo, à l’occitan-langue d’oc, aux langues régionales d’Alsace, aux langues régionales des pays mosellans, au francoprovençal, au flamand occidental, au picard, au tahitien, aux langues mélanésiennes (drehu, nengone, paicî, ajië), au wallisien, au futunien, au kibushi et au shimaoré. L’intégration de ces deux dernières langues mahoraises est rendue possible à la suite de l’abrogation de l’article L. 372‑1 du Code de l’éducation par l’article 5 de la loi du 21 mai 2021.

Texte d’argumentaire à destination du comité de pilotage du projet « Discipline rare » pour justifier la reconnaissance comme telle des Langues de France : occitan-langue d’oc

L’occitan-langue d’oc peut être considéré comme une discipline « rare » au sens de l’importance scientifique et symbolique que représentent les champs disciplinaires qui lui sont rattachés, ce que nous allons tenter de développer par la suite, alors même que des siècles d’idéologie monolingue en ont délégitimé la pratique sociale et la transmission familiale il y a peu majoritaire dans les régions concernées. Mais nous voudrions souligner en préambule que la connaissance universitaire de cette langue est aussi un enjeu de société :

  • Au niveau politique, conformément à la Constitution qui fait des langues régionales un élément du patrimoine national – art. 75-1 –à l’existence de la DGLFLF qui officialise les « langues de France » à côté du français, et à la récente loi n°2021-641 mentionnée supra.
  • Au niveau culturel et citoyen, la connaissance et la reconnaissance de la diversité linguistique interne de la France œuvre à l’acceptation de l’altérité.
  • Au niveau international, la recherche sur le domaine d’oc est bien vivante comme en atteste l’existence de l’Association internationale d’études occitanes (https://aieo.org/) qui réunit, en Europe, en Amérique et en Asie, plusieurs centaines de chercheurs de plusieurs dizaines de pays et d’universités.

1-  Développer les études d’oc : une nécessité.

  • 1- C’est d’abord s’inscrire dans une déjà longue histoire.

En effet, dès la fin du XIXe siècle, existait dans plusieurs universités un intérêt pour la langue d’oc, avec la création de chaires spécialisées : Chabaneau à Montpellier en 1878, auquel on doit la fondation de la toujours vivante Revue des langues romanes, Thomas à Toulouse en 1887, Constans à Aix en 1895, Bourciez à Bordeaux en 1893.

  • 2- C’est soutenir un effort de recherche important, malgré des moyens humains et budgétaires plus que limités :
  • Quatre revues, la Revue des Langues Romanes (https://journals.openedition.org/rlr/), fondée en 1870 par le linguiste Chabaneau, la Revue d’Études d’oc, autrefois La France latine fondée en 1949, la revue de sociolinguistique Lengas (https://journals.openedition.org/lengas/index.html), fondée en 1977 et la jeune revue numérique de critique littéraire moderne et contemporaine Plumas (https://plumas.occitanica.eu/), fondée en 2020. Lengas et Plumas sont des revues numériques, la Revue des langues romanes propose les formats papier et numérique.
  • Des efforts sur les outils numériques : projets Université Ouverte des Humanités (https://uoh.fr/front/resultatsfr/?pagination=1&sort=score&query=occitan) ou édition du Thalamus (http://thalamus.huma-num.fr/) à Montpellier, ressources Canal U à Toulouse (https://www.canal-u.tv/chaines/universite-toulouse-jean-jaures/occitan)
  • Des éditions universitaires, notamment la collection « Estudis occitans» (https://www.pulm.fr/index.php/collections/estudis-occitans.html) éditée par les PULM à Montpellier, la collection « Saber » des Presses Universitaires de Bordeaux (http://www.pub-editions.fr/index.php/politique-editoriale) ou la collection « Études et textes occitans » des Classiques Garnier (https://classiques-garnier.com/etudes-et-textes-occitans.html).
  • La tenue régulière, dans les universités concernées, de séminaires, colloques et journées d’études et la participation des chercheurs à des colloques ouverts sur d’autres champs, notamment les autres langues de France.
  • La soutenance de nombreuses thèses de doctorat dans les divers champs disciplinaires liés au domaine.
  • 1.3- C’est veiller à la couverture de l’espace concerné par la recherche et l’enseignement universitaire de la langue d’oc.

Toutes les Universités et INSPEs de l’espace géographique concerné (académies d’Aix-Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Limoges, Lyon, Montpellier, Nice, Poitiers, Toulouse), devraient pouvoir proposer enseignement et recherche en domaine d’oc, sans oublier Paris, centre important d’enseignement et de recherches, notamment à la Sorbonne et à l’École Pratique Des Hautes Etudes.

En résumé, c’est soutenir des compétences reconnues dans la formation dont l’offre est encore loin de répondre aux besoins immenses.

2-   Quels sont ces besoins ?

  • 1- L’intérêt nouveau et croissant des collectivités territoriales pour leur patrimoine linguistique fait émerger des demandes en formation de personnels dans les domaines de la culture et de l’administration pour lesquels la maîtrise de la langue d’oc est requise.
  • 2- Les métiers du tourisme et de la culture font appel à des personnels ayant des compétences en langue et culture d’oc, nécessaires pour appréhender complètement les territoires visités
  • 3- Dans le domaine de l’enseignement, les besoins sont de plus en plus criants pour répondre à la carence en ressources humaines, alors que le potentiel d’enseignant ayant hérité « naturellement » de la langue a peu à peu diminué jusqu’à l’extinction
  • 4- Des textes nouveaux ont, à partir des années 1990, institué un cadrage administratif de recrutement des personnels des 1er et 2nddegré (CAPES d’occitan-langue d’oc, CRPE spécial langues régionales (voir à ce sujet notamment https://fde.umontpellier.fr/formations/master-meef-1er-degre/professeur-des-ecoles-crpe-langues-regionales/), jusqu’à la récente agrégation des langues de France). L’existence de ces concours, comme la demande sociale justifie en soi des moyens importants en personnels linguistiquement compétents.
  • 5- Il est paradoxal de constater, alors que l’Occitan vit et se développe dans de nombreuses universités étrangères (Allemagne, Autriche, Espagne, Italie, Japon, USA, …) sa présence est menacée dans les universités françaises, alors même que les formations offertes attirent de nombreux étudiants étrangers.

3-   Des années de développement important à la fin du dernier millénaire…

  • 1- nombre d’universités concernées ont élargi à la fin du millénaire précédent leur offre de formation, passant d’enseignements optionnels à des formations autonomes (de la licence au master)
  • 2- plusieurs sites ont aussi développé des enseignements à distance ou des parcours liés aux services de formation continue qui touchent un public nouveau : étudiants éloignés des centres universitaires, ou salariés en désir de reconversion.
  • 3- les études d’oc fédèrent des spécialistes aux compétences variées parmi lesquelles : langue médiévale, littérature médiévale, littérature de l’époque moderne, littérature contemporaine, linguistique, dialectologie, sociolinguistique, histoire et civilisation de l’espace d’oc, didactique de la langue, didactique des enseignements en occitan des disciplines non-linguistiques (DNL), langue d’oc pour non-spécialistes. La maîtrise écrite et orale de la langue est une nécessité pour préserver les viviers de recrutement des concours de professeurs et la transmission d’une langue de bonne qualité. Cette diversité disciplinaire, nécessaire à une formation de qualité, au contenu des concours et aux besoins des structures en demande de personnel, est loin d’être offerte sur tous les sites.

4-   …qui contrastent avec les situations de terrain

Il nous semble indispensable de souligner l’appauvrissement de l’offre de formation et de recherche depuis 20 ans, alors que la fin du millénaire précédent avait connu son enrichissement :

  • On observe des fermetures de licences à Pau, Nice, Bordeaux,
  • On constate la fermeture de formations : Albi, Nîmes…
  • Des postes ont été fermés et les formations fragilisées à Bordeaux, Aix, Nice, Clermont, Pau, Toulouse
  • La diversité disciplinaire, nécessaire à une formation de qualité, au contenu des concours et aux besoins des structures en demande de personnel, est loin d’être offerte sur tous les sites.
  • Au niveau du CNRS, on déplore la raréfaction des recrutements CR et DR spécialistes de l’occitan

Précision des critères permettant de définir les Langues de France : occitan-langue d’oc comme une discipline rare

Critère 2 – Associations professionnelles, sociétés savantes

  • Acadèmia Occitana

L’Academia Occitana – https://www.academiaoccitana.eu/fr- se donne pour tâche de défendre et promouvoir la langue occitane comme langue de culture, de communication et de création. Elle élabore les outils nécessaires à sa connaissance, son apprentissage et sa diffusion. Elle entend rassembler toutes las compétences pour mener ce travail dans lo respect de la tradition historique et le sillage des grands acteurs de notre renaissance.

  • Association internationale d’Études occitanes

L’Association Internationale d’Études Occitanes (AIEO, https://aieo.org/) a pour objectif de favoriser et coordonner les recherches scientifiques dans le domaine des études occitanes. Elle a ainsi pour vocation de rassembler, en dehors de toute doctrine ou tendance, tous ceux qui se consacrent à ces recherches dans le monde entier, qu’ils soient médiévistes ou modernistes, linguistes ou littéraires, historiens, anthropologues, musicologues…, qu’ils envisagent les problèmes de la langue et de la littérature d’oc en eux-mêmes ou dans leurs rapports avec leur environnement culturel et social. L’Association est un lieu de rencontre et de dialogue entre des disciplines relevant de l’ensemble des sciences humaines et sociales. L’AIEO – https://aieo.org/ – regroupe des chercheurs de dizaines de pays et d’universités et organise tous les 3 ans un congrès prestigieux, alternativement en pays d’oc et dans un pays hors de France.

  • CIRDOC – institut occitan de cultura

Le CIRDOC – institut occitan de cultura  (https://www.oc-cultura.eu/), Etablissement public de coopération culturelle, basé à Béziers et à Pau, qui établit des partenariats avec plusieurs universités, notamment Paul-Valéry-Montpellier 3 et met à la disposition des chercheurs des ressources matérielles et numériques d’une richesse exceptionnelle : manuscrits, fonds d’archives privées ou publiques constamment enrichi de donations, personnel de haut niveau de compétence professionnelle.

  • Congrès permanent de la lenga occitana

Le Congrès permanent de la lenga occitana (https://locongres.org/fr/) est une institution scientifique et morale indépendante qui représente les acteurs et les utilisateurs de l’occitan – appelé aussi langue d’Oc. Il œuvre dans le respect de l’unité et de la diversité de l’occitan à la vitalité et au développement de l’occitan, en travaillant à sa connaissance et à sa codification par la production d’outils linguistiques : dictionnaires en ligne spécialisés et généraux, bases de données linguistiques, outils descriptifs et didactiques, outils de TAL (synthèse et analyse vocale, traduction automatique)…

  • Fédération des enseignants de langue et culture d’oc

La Fédération des enseignants de langue et culture d’oc – FELCO http://www.felco-creo.org/ – fédère les associations professionneles des 8 académies concernées regroupant les enseignants du service public public, de la maternelle à l’Université et consacre un espace, sur son site internet, http://www.felco-creo.org/category/pedagogia/universitat-e-recerca/, à la recherche universitaire.

  • Félibrige

Le Félibrige (http://www.felibrige.org/), fondé en 1854 par Frédéric Mistral, est une association qui œuvre dans un but de sauvegarde et de promotion de la langue, de la culture et de tout ce qui constitue l’identité des pays de langue d’oc. Son siège social est situé à Arles, au Museon Arlaten, son siège administratif est à Aix-en-Provence. Son action s’est appliquée au provençal dans un premier temps et s’est étendue rapidement à l’ensemble des parlers d’oc, dès la fin du XIXe siècle.

  • Institut d’Etudes Occitanes

L’Institut d’Etudes Occitanes – IEO – https://ieo-oc.org/ – est une association selon la loi de 1901., créée à la Libération. Reconnu d’utilité publique, il est placé à cet égard sous le contrôle des Ministères de la Culture et de l’Intérieur. Acteur généraliste, sa compétence s’étend aux quatre Régions du domaine de l’occitan-langue d’oc, à travers des sections départementales et régionales. Ses statuts incluent un appui explicite à l’enseignement et l’Université, qui explique la présence, à sa naissance et durant la deuxième partie du XXe siècle, d’un nombre considérable d’enseignants et de chercheurs, parfois de premier plan, dans ses rangs ou à sa tête. Relais de ces préoccupations auprès du grand public depuis la loi Deixonne, il est aujourd’hui en lien avec les ONG dévolues aux langues minorisées et nombre d’institutions académiques (Institut d’Estudis Aranesis ou Chambra d’Oc en zones occitanophes d’Espagne et d’Italie) ou enseignantes. Son réseau territorial assure une part essentielle de l’enseignement pour adultes. En tant qu’éditeur l’IEO publie une douzaine de collections essentielles dans le domaine littéraire (classique, création, jeunesse), le paysage intellectuel (par la traduction) et les sciences humaines (coll. « Essais »).

  • Office public pour la langue occitane

L’OPLO (Office public de la langue occitane – https://www.ofici-occitan.eu/fr/accueil/) est un établissement public né en 2016 de la conviction partagée entre l’État et les Régions de l’absolue nécessité de soutenir et renforcer les politiques partenariales menées en faveur de la langue occitane. L’OPLO est un groupement d’intérêt public (GIP) entre l’État (Ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse et Ministère de la culture), la Région Nouvelle-Aquitaine et la Région Occitanie. Ses membres lui délèguent une partie de leurs moyens et de leurs compétences pour qu’il puisse mener à bien ses missions.

Depuis 2016, le périmètre d’action de l’OPLO couvre l’ensemble de la zone occitanophone des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, soit 22 départements.

  • Lou prouvençau à l’Escolo 

L’Association « Lou prouvençau à l’Escolo »,  l’une des plus anciennes associations pédagogiques de France, créée en 1946, qui regroupe, en Provence, de très nombreux enseignants d’Occitan-Langue d’Oc, œuvrant à tous les niveaux de l’enseignement : primaire, secondaire et supérieur, et publiant leurs travaux sur la didactique des langues vivantes régionales et la littérature d’Oc.

Critère 3- Existence de revues scientifiques à comité de lecture nationales, internationales.

(Précisez leurs titres en toutes lettres. Sélection de publications et travaux de la communauté d’étude pour illustration)

Quatre revues scientifiques spécialisées

  • la Revue des Langues Romanes – https://journals.openedition.org/rlr/), fondée en 1870,
  • la Revue d’Études d’oc, autrefois La France latin,e fondée en 1949,
  • la revue de sociolinguistique Lengas, fondée en 1977 (https://journals.openedition.org/lengas/index.html,
  • et la jeune revue numérique de critique littéraire moderne et contemporaine Plumas – https://plumas.occitanica.eu/, fondée en 2020.

Des éditions universitaires, spécialisées, notamment

Des ressources numériques

Au niveau des parlers du Croissant :

Le Croissant linguistique dessine sur les cartes une forme de demi-lune (d’où son nom) aux franges Nord du Massif Central. Les parlers qu’on y pratique, au contact des langues d’oïl, sont les plus septentrionaux de l’espace occitan. Depuis le milieu des années 2010, on note un regain d’activité scientifique sur ces variétés désormais menacées. Concrètement, cette activité a débouché sur :

Esher, Louise, Maximilien Gué́rin, Nicolas Quint & Michela Russo (dir.), 2021, Le Croissant linguistique : entre oc, oïl et franco-provençal – Des mots à la grammaire, des parlers aux aires, Collection « Les Parlers du Croissant », Paris, L’Harmattan, 373 p.

Quint, Nicolas & Maximilien Gué́rin (dir.), 2021, Les parlers du Croissant, Langues et Cité n°30, Paris, DGLFLF (https://www.languesetcite.fr/148 ).

1) Labex EFL – Axe 3 (typologie) – Opération VC2 – “Au cœur de la Gallo-Romania : caractérisation linguistique et environnementale d’une aire de transition” (2020-2024) précédée de l’Opération LC4 – “Les parlers du Croissant : une aire de contact entre oc et oïl” (2015-2019)

2) Projet ANR « Les parlers du Croissant » (2018-2022) https://parlersducroissant.huma-num.fr/

3) Projet Émergence(s) de la Ville de Paris « Oc/Oïl » (2021-2024) https://oc-oil.huma-num.fr/index.html

Publications scientifiques

Monographies – direction d’ouvrages

Bernard Katy, Le Néant et la Joie, Chansons de Guillaume d’Aquitaine (fédérop, 2013),

Bernard Katy, Les mots d’Aliénor, Aliénor d’Aquitaine et son siècle (confluences, 2015, réimpression en collection de poche 2021)

Bernard Katy, La Dame-Graal, Chansons de Rigaud de Barbezieux (fédérop, 2017).

Bernard Katy, coord., dossier thématique « Chanter la Croisade albigeoise », revue Médiévales n° 74, Presses Universitaires de Paris 8-Vincennes, 2018.

Carles, Hélène, L’émergence de l’occitan prétextuel. Analyse linguistique d’un corpus auvergnat (ixe-xie siècles) (SLR/ELiPhi, 2011).

Carles, Hélène, Trésor galloroman des origines (TGO). La trajectoire étymologique et la variation géolinguistique du lexique galloroman présent dans les actes latins originaux (ca 800 – 1120) (ELiPhi, 2017).

Carles Hélène, Dallas Marguerite, Glessgen Martin, Thibault André, Le ‘Dictionnaire étymologique français’ (FEW) de Walther von Wartburg. Structures, méthodologie, finalités (ELiPhi, 2019)

Carles Hélène, en collab. avec  Glessgen Martin, Duval Frédéric, Videsott Paul (dir.), Documents linguistiques galloromans (DocLing). Édition électronique. [2016: Troisième édition (<www.rose. uzh.ch/docling>; 2022: Quatrième édition revue et fortement élargie <https://www.gallrom/linguistik.uzh.ch> avec un volet lexicographique consacré au Dictionnaire étymologique d’occitan médiéval, dir. par M. Glessgen et H. Carles.]

Ceccarini Estelle – Longobardi Monica (dir), « Et nadi contro suberna » Essere “trovatori” oggi, Biblioteca di Carte Romanze, Ledizioni, pp.201, 2021.

Chabaud Sylvan, Louis Bellaud de la Bellaudière, Obros et Rimos (sonnets et autres rimes de la prison) édition critique, Montpellier, PULM, 2011, 567 p.

Chabaud Sylvan (codirigé avec Marie Jeanne Verny), dossier « La collection Messatges de 1942 à 1954 », revue Plumas, numéro 1, automne 2021.

Chabaud Sylvan (codirigé avec Marie Jeanne Verny), dossier « La littérature carcérale à travers les siècles et les langues », revue Plumas, numéro 2, printemps 2022.

Châteaureynaud Marie Anne, Sociodidactique du plurilinguisme et de l’altérité inclusive, des langues régionales aux langues des migrants, collection « champs didactiques plurilingues, ed. Peter Lang, 2022.

Courouau Jean François, La langue partagée. Écrits et paroles d’oc. 1700-1789, Genève, Droz, 2015, 555 p.

Courouau Jean François, Le Rococo d’Oc. Une anthologie poétique (1690-1789), Toulouse, Presses universitaires du Midi (PUM), 2017, 392 p.

Courouau Jean François, Et non autrement. Marginalisation et résistance des langues de France (XVIe-XVIIe siècle), Genève, Droz, 2012, 290 p.

Courouau Jean François, Denis Saurat. Encaminament catar, introduction, traduction et notes par Jean-François Courouau, Toulouse, Presses universitaires du Mirail (PUM), 2010, 384 p.

Courouau Jean François, Moun lengatge bèl. Les choix linguistiques minoritaires en France (1490-1660), Genève, Droz, 2008, 472 p.

Gasiglia Rémy, Les Œuvres nissardes de Louis Andrioli (1766-1838), édition avec introduction, traduction française et notes, Nice, Acadèmia Nissarda, 2013, 585 p.

Lespoux Yan, Pour la langue d’oc à l’école. De Vichy à la loi Deixonne, les premières réalisations de la revendication moderne en faveur de l’enseignement de la langue d’oc, Montpellier, Presses Universitaires de la Méditerranée, 2016, 252 p.

Lieutard Hervé (directeur), Minuscules et capitales : systèmes graphiques des langues de France et d’ailleurs, Lengas n°86, 2019 https://doi.org/10.4000/lengas.3252

Mazars Marine, « Le Viatge al Purgatori de sanct Patrici par Ramon de Perilhos ou la matérialisation de l’entre-deux », Litter@ Incognita, 8, 2017. En ligne : https://blogs.univ-tlse2.fr/littera-incognita-2/2017/09/17/le-viatge-al-purgatori-de-sanct-patrici-par-ramon-de-perelhos-ou-la-materialisation-de-lentre-deux/

Mazars Marine, « Fidélité et dissidence du texte religieux médiéval occitan au regard de sa version  » originale  » », Fidelitats e Dissidéncias, Actes du XIIème Congrès de l’AIEO, Albi 10-15/07/2017, vol. 2, Toulouse, SFAIEO, 2020, p. 523-530.

Mazars Marine, « Maëlle Dupon, voyage au cœur des sens », Revue des Langues Romanes, Ecritures de femmes occitanes e frioulanes (XIX-XXIe siècle), CXXV, 2, Montpellier, PULM, 2021, p. 351-373.

Verny Marie Jeanne, Par tous les chemins. Florilège poétique des langues de France, anthologie et présentation critique, en collaboration avec Norbert Paganelli, Le Bord de L’Eau, Talence, 476 p, 2018.

Verny Marie Jeanne, en collaboration avec Silvan Chabaud, direction du n° 1 de la revue Plumas : « La collection Messatges de 1942 à 1954 », 2021.

Verny Marie Jeanne, dir., en collaboration avec Myriam Carminati, Figures de l’errance et du labyrinthe, le mythe revisité, Montpellier, PULM, 2022.

Articles dans revues ou actes de colloques à comité de lecture

Bonnet Christian, « Pèir de Garros et la Rhétorique », in Mélanges offerts à Xarles Bidegain i Gorazarre,  Jon Cazenave et Ur Apalatéguy, dir., Bayonne, Univ. de Pau et Pays de l’Adour, « Lapurdum », 19, 2015.

Bonnet Christian, « Plumes aquitaines d’expression occitane au XVIIe s.: une prosopographie de l’absence », in: Les Écrivains en Aquitaine : actes du congrès de Périgueux, Bordeaux, Fédération Historique du Sud-Ouest, 2017.

Bonnet Christian, « Les Horizons d’un théâtre aquitain dans le premier XVIIe s. », in Le Théâtre provincial en France (XVIe-XVIe ss.), Bénédicte Louvat et Pierre Pasquier, dir., Toulouse, P.U.M., collection « Littératures Classiques », n° 97, 2018.

Bonnet Christian, « Le Poète Pèir de Garros paraphraste occitan des Psaumes, 1565, et l’acculturation protestante en Navarre », in Passions géométriques : Mélanges en l’honneur de Dominique Descotes, réunis par Agnès Cousson. Paris, Edouard Champion, coll. « Colloques sur le Classicisme », 22, 2019.

Bonnet Christian, « Nouveaux chemins vers les littératures minorisées : cheminements occitans », in Les Nouveaux chemins de la littérature: repenser l’analyse des littératures en langues minorisées, Jon Casenave, Gwendal Denis et Erwan Hupel, éds. TIR, Université de Rennes-II, Centre de Recherches Bretonnes et Celtiques, 2020.

Bonnet Christian, « Facétie et identités dans le théâtre aquitain d’expression occitane, 1620-1650 », in Perspectives facétieuses et esprit de connivence dans la première Modernité, Dominique Bertrand, dir., Paris, Classiques Garnier, série « Colloques sur la Renaissance », 117, 2021.

Bonnet Christian, « Que ‘dit’ la littérature en énonçant la langue minorisée ? », in Le Croissant linguistique entre oc, oïl et franco-provençal, Louise Esher, Maximilien Guérin, Nicolas Quint et Michela Russo, éds., Paris, L’Harmattan, 2021.

Bernhard, D., Ligozat, A.L, Bras, M., Martin, F., Vergez-Couret, M., Erhart,  P., Sibille, J., Todirascu,  A., Boula de Mareüil, P.,  Huck, D. (2021). « Collecting and annotating corpora for three under-resourced languages of France : Methodological issues », Language Documentation & Conservation,15, 316-357.

Bernhard, D., Bras, M., Ligozat, A.L, Miletic, A., Sibille, J., Todirascu, A., Vergez-Couret, M. (2020). « L’avenir numérique des langues minoritaires : bilan du projet RESTAURE pour l’alsacien, l’occitan et le picard », in Langues minoritaires : quels acteurs pour quel avenir ?, LES CAHIERS DU GEPE, N°12/ 2020, Strasbourg : Presses universitaires de Strasbourg.

Bras, M., Sibille, J. (2022). « Preterit and perfect in Romance: new insights from Occitan », in Louis de Saussure and Laura Baranzini (eds.) Aspects of Tenses, Modality and Evidentiality, Leiden/Boston : Koninklijke Brill NV, pp. 136-161.

Carles, Hélène, Nature et trajectoires du français régional en domaines occitan et francoprovençal, in : Carles, Hélène / Glessgen, Martin (éds.), Les écrits des Poilus (EliPhi, 2020).

Carles, Hélène, Glessgen Martin, History of the Occitan and Gascon Lexicon, in: Michele Loporcaro (éd.), Oxford Research Encyclopedia of Linguistics (ORE). Encyclopedia of Romance Linguistics, Oxford University Press. ‹https://oxfordre.com/linguistics› [Ms accepté, 2020].

Barillot Xavier, Casagrande Sylvain, Rizzolo Olivier, La seconde diphtongaison de ˈŏ latin dans le domaine occitanGéolinguistique, Ellug, Grenoble puis UGA Éditions, 2016

Casagrande Sylvain, La désinence de première personne du singulier dans l’aire languedocienne, Géolinguistique, Ellug, Grenoble puis UGA Éditions, 2010, pp.111-128

Ceccarini Estelle, « Les écrivains contemporains d’expression provençale et la Catalogne, une fraternité intellectuelle et littéraire ? », In Pays Catalans et Provence : regards croisés, dir. E. Massip i Graupera ; M. Navaàs ; F. Niubò, Perignan, Editions Trabucaire 2022.

Ceccarini Estelle, « La figura del Principe nel Pouèmo di Max-Philippe Delavouët, un alter-ego poetico ? », in Ceccarini-Longobardi, « Et nadi contro suberna » Essere « trovatori » oggi, Biblioteca di Carte Romanze, Ledizioni, p.79-96, 2021.

Ceccarini Estelle, « Avant la symphonie, les variations » : sur un inédit d’avant Pouèmo, Grans, Les cahiers du Bayle-vert, n°13, 2022, p. 12-26.

Ceccarini Estelle, « Henriette Dibon, un chant de liberté ». Toulon, L’Astrado, 56, 2021, p. 21-44.

Ceccarini Estelle, « Symbolique de l’ombre et de la lumière dans le Lusernàri dóu Cor flecha de Max-Philippe Delavouët ». Grans, Les cahiers du Bayle-vert, n°11,2020, p.53-67.

Chabaud, Sylvan, « Lazarino de Manosco : une écriture féminine multiforme à la fin du XIXe siècle », Revue des Langues Romanes, tome 125 n° 2, Montpellier, 2021.

Chabaud, Sylvan, « Sus la riba (sur la rive) Moussu T e lei jovents, à la recherche du blues marseillais, provençal, maritime et cosmopolite », Quand les chansons disent les mouvements du monde, sous la direction de Marielle Rispail, Paris, L’Harmattan, 2021.

Chabaud, Sylvan, « Errances géographiques et labyrinthe carcéral, le parcours sinueux du poète Louis Bellaud de la Bellaudière », Figures de l’errance et du labyrinthe, le mythe revisité, sous la direction de Myriam Carminati et Marie-Jeanne Verny, Montpellier, PULM, 2022.

Châteaureynaud Marie Anne, Exclure ou Inclure : l’enjeu des langues à l’école, Klesis, 38, 2017.

Châteaureynaud Marie Anne (en collaboration avec Perez Aguirre et Amiama) « Teachers’ view on the elements that enhance and hamper Basque and Occitan teaching in southern France : an exploratory approach », Diaspora, Indigenous, and Minority Education, 2021.

Châteaureynaud Marie Anne (en collab. avec C. Piot, « Histoire des maîtres bilingues français/occitan en Aquitaine Une première approche », in L. Mª Naya, M. A. Chateaureynaud, Paulí Dávila (Dir.) Hizkuntzak, Ondarea eta Identitateak. Hezkuntza ikuspegia Lengas, patrimòni e identitats. Perspectiva educativaLenguas, patrimonio e identidades. Perspectiva Educativa Langues, patrimoine et identités. Perspective éducative Languages, Heritage and Identities. An Educational Perspective, Colección « Políticas educativas y educación inclusiva serie educación Memoria, historia y patrimonio educativo », Delta publicaciones, 2018.

Châteaureynaud Marie Anne (en collab. avec A. Olcomendy), « Innovation pédagogique et enseignement des langues minoritaires », In Sorba N. (dir.), Transmettre les langues : pourquoi et comment ? Les défis pédagogiques. EME Éditions, Collection « Proximités sociolinguistiques et langue française ». 21-40, 2022.

Couffignal, Gilles Guilhem, De la langue des troubadours aux « patois du Midi » : les conditions de la description linguistique de l’occitan au XIXe siècle. in:  Bernard Colombat; Bernard Combettes; Valérie Raby; Gilles Siouffi. Histoire des langues et histoire des représentations linguistiques, pp.147-165, 2018, (Champion, 2018),

Couffignal, Gilles Guilhem, Jourde, Michel, Les Amours prodigieuses d’Auger Gaillard (1592) : du bilinguisme occitan-français à l’auto-traduction , in : Ivano Paccagnella et Jean-Louis Fournel (éd.), Traduire à la Renaissance / La traduzione nel Rinascimento (Droz, à paraître).

Couffignal, Gilles Guilhem, Camps Jean-Baptiste, La production de corpus d’occitan médiéval et prémoderne : problèmes et perspectives de travail, in : Jean-François Courouau et David Fabié (dir.), Fidélités et dissidences / Fidelitats et dissidéncias, actes du XIIe Congrès de l’Association Internationale d’Études Occitanes, Toulouse, Section française de l’Association internationale d’études occitanes, vol. 2, p. 639-65 (AIEO, 2020)

Desiles Emmanuel, « La Comédie à sept personnages de Claude Brueys : analyse linéaire et anthologique », Revue d’Études d’Oc, n°169, 2019, p.71-89.

Desiles Emmanuel, « Les femmes dans L’antifo de Joseph d’Arbaud », L’Astrado, n°55, 2020, p.71-94.

Desiles Emmanuel, « Brunoun Durand e lou Mount Ventùri : entre toumple e cimèu », Lou Prouvençau à l’Escolo, n°49, 2020, p.7-22.

Desiles Emmanuel, « Les (més)aventures du désir chez Marcelle Drutel », L’Astrado, n°56, 2021, p.82-105.

Gasiglia Rémy, « Quelques remarques sur la présence du ligurien dans le lexique et la littérature du dialecte nissart », XVIe colloque international de l’Académie des Langues Dialectales (Monaco), Gênes et la langue génoise, expression de la terre et de la mer, langue d’ici et langue d’ailleurs, 16 novembre 2019. Actes publiés sous la direction de Claude Passet, Monaco, Éditions EGC, 2021, pp. 399-425.

Gasiglia Rémy, « « Dóu clar miejour au negre uba… » Quelques hypotextes de Calendau et de Nerto », in Sus la mar de l’istòri. Lectures et réception de l’œuvre de Frédéric Mistral, sous la direction de Jean-Yves Casanova, Jean-François Courouau et Philippe Martel, Paris, Classiques Garnier, 2018, pp. 17-34.

Gasiglia Rémy, « Lecture des Quatre sèt (Carré de sept) de Charles Galtier », in Occitània en Catalonha : de tempses novels, de novèlas perspectivas, actes de l’XIen Congrès de l’Associacion Internacionala d’Estudis Occitans, tèxtes editats per Aitor Carrera e Isabel Grifoll, Generalitat de Catalunya, Departament de Cultura, Deputacion de Lhèida, Institut d’Estudis Ilerdencs, 2017, pp. 725-733.

Lespoux Yan, « Lo numèro manifèst d’Oc (1946-1947-1948) », in Plumas, n° 1, 2021. https://plumas.occitanica.eu/371

Lespoux Yan, en collaboration avec Philippe MARTEL, « L’occitanisme en proie à la politique », in La vague nationale des années 1968. Une comparaison internationale, dir. BELLIVEAU Joseph, KERNALEGENN Tudi, ROY Jean-Olivier, Presses de l’Université d’Ottawa, 2020, pp. 58-75

Lespoux Yan, « Du « petit Lavisse » au « petit Labouysse » ? Quels outils pour former à l’histoire de l’espace occitan ? », in Lengas, n° 83, 2018.

Lespoux Yan, « Enseignement des langues « régionales » et en langues « régionales », in Histoire sociale des langues de France, dir. KREMNITZ Georg, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2013, pp. 375-384.

Lieutard Hervé, « Les apports récents et à venir du numérique pour la recherche en domaine occitan », TENSO : Bulletin of the Société Guilhem IX, 36, 2021, pp. 171-176.

Lieutard Hervé, « Vocalas mejanas e alternanças vocalicas en occitan e en francés d’òc », Fidelitats e dissidéncias, Jean-François Cououau, David Fabié (eds) (XIIe congrès internacional de l’AIEO, Albi, 10-15 juillet 2017), Tolosa, SFAIEO, 2021, pp. 235-244.

Lieutard Hervé, « Traitement de l’onomastique occitane dans l’édition numérique du Petit Thalamus de Montpellier », Circulations linguistiques dans les noms propres. Onomastique occitane-Onomastica occitana, Michel Tamine (dir.), (Actes du colloque d’onomastique de la SFO – Toulouse, 17-19 janvier 2018), L’Harmattan, Paris, 2020, pp. 345-358.

Miletic, A., Bras, M., Vergez-Couret, M., Esher, L., Poujade, C., Sibille, J. (2020). Building a Universal Dependencies Treebank for Occitan. Proceedings of the 12th Conference on Language Resources and Evaluation (LREC 2020),  Marseille, 11–16 May 2020.

Miletic, A., Bras, M., Vergez-Couret, M., Esher, L., Poujade, C., Sibille, J. (2020). A Four-Dialect Treebank for Occitan : Building Process and Parsing Experiments. In Proceedings of the 7th VarDial Workshop on NLP for Similar Languages, Varieties and Dialects, pages 140–149, Barcelona, Spain (Online), December 13, 2020.

Noilhan Cécile, « Être femme et écrire en occitan pendant la Seconde Guerre mondiale: les oubliées des histoires littéraires », Laissé·es-pour-compte et minores: penser l’oubli en études littéraires. Journée d’étude organisée par Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Montréal, Université du Québec à Montréal, 20 mai 2022.- En ligne : http://oic.uqam.ca/fr/communications/etre-femme-et-ecrire-en-occitan-pendant-la-seconde-guerre-mondiale-les-oubliees-des

Noilhan Cécile, « La fidélité derrière les barbelés : les escòlas occitanes dans les camps de prisonniers en Allemagne (1940-1945) », in Revue des langues romanes, Tome CXXV n°1 | 2021, 163-179.

Noilhan Cécile, en collaboration avec J.Y Casanova, « Marcello Drutel (1897-1985) : figure féminine d’une écriture érotique », Revue des langues romanes, in Revue des langues romanes, Tome CXXV n°2| 2021, 309-329.

Noilhan Cécile, « Pierre Miremont (1901-1979) : un félibre oublié du félibrige ? », Lengas, 85 | 2019. En ligne : DOI : https://doi-org.gorgone.univ-toulouse.fr/10.4000/lengas.2845

Oliviéri Michèle, Casagrande Sylvain, Brun-Trigaud Guylaine, Georges Pierre-Aurélien, Le Thesaurus occitan dans tous ses états, Revue Française de Linguistique Appliquée, Paris : Publications linguistiques, 2017, XXII-1, pp.89-102

Oliviéri Michèle, Casagrande Sylvain, Le Thesoc a 25 ans…. (Communication dans un congrès), XIe Congrès international de l’Association Internationale d’Études Occitanes, Juin 2014, Université de Lhèida, Spain.

Verny Marie Jeanne, « L’ordinari del monde d’Ives Roqueta, entre unitat e dispersion », in J.F. Courouau et F. Fabié, éds, Fidélités et dissidence, actes du XIIe congès de l’AIEO – Albi, juillet 2017, SFAIEO, vol. II, p. 753-762, 2021.

Verny Marie Jeanne, « Escrituras femininas de l’après 68 : Rosalina Ròcha », in « Écritures de femmes occitanes et frioulanes (XIXe-XXIe siècles) », Revue des langues romanes, CXXV n°2 | 2021

Verny Marie Jeanne, Max Allier (1912-2002), a la raja dau temps, in Plumas, n° 1 : « La collection Messatges de 1942 à 1954 », 2021.

Verny Marie Jeanne, Quelques notes sur De campèstre, d’amor e de guèrra de Félix Castan, in Plumas, n° 1 : « La collection Messatges de 1942 à 1954 », 2021.

Verny Marie Jeanne, « La profonde ambivalence des espaces clos dans les Obros et rimos de Bellaud de la Bellaudière », in La littérature carcérale à travers les siècles et les langues, Plumas, numéro 2, printemps 2022.

Verny Marie Jeanne, « Mythes et figures de l’errance chez Max Rouquette », in Figures de l’errance et du labyrinthe, le mythe revisité, sous la direction de Myriam Carminati et Marie-Jeanne Verny, Montpellier, PULM, 2022.

Des HDR et thèses soutenues récemment

HDR
  • HDR  Yan Lespoux, 7 novembre 2019 : Édition critique de La correspondance et approche historio-biographique de l’occitaniste Pierre-Louis Berthaud (1899-1956). Université Paul-Valéry-Montpllier3 – Tutorat Marie-Jeanne Verny
  • HDR Marie-Anne Chateaureynaud, sciences de l’éducation, De la sociolinguistique des langues minoritaires à la sociodidactique de l’altérité linguistique, université de Bordeaux, direction de M. Jaubert et P. Sauzet
Thèses
  • 2021
  • Philippe Canalès, Hélène Cabanes-Gracia (1919-2010) : pionnière d’une pédagogie occitaniste, soutenue le 16 décembre 2021, direction Marie Jeanne Verny – Université Paul-Valéry-Montpellier3
  • Alice Champollion, La langue occitane de pêcheurs méditerranéens à l’aube du XXIe siècle, soutenue le 10 décembre 2021, direction Hervé Lieutard– Université Paul-Valéry-Montpellier3
    • 2020
  • François Courtray, « Anar lunch, sempre ! » Jòrgi Reboul : itinéraire d’un poète et militant d’oc à travers le XXe siècle. Parcours personnel, analyse littéraire et édition de textes, soutenue le 16 décembre 2020, codirection Hervé Lieutard – Marie-Jeanne Verny.
  • Fabienne Garnerin: Jean Ganiayre/Joan Ganhaire: entre rire et désespoir, un regard occitan sur l’humaine condition, soutenue le 10 décembre 2020, direction Marie Jeanne Verny – Université Paul-Valéry-Montpellier3.
  • Jean Roux, De la renaissance d’une langue littéraire en Auvergne au début du XXe siècle, au travers des œuvres de Benezet Vidal et Henri Gilbert, soutenue le 10 décembre 2020, Direction Hervé Lieutard– Université Paul-Valéry-Montpellier3.
    • 2018
  • Serge Boyer, Le folklore dansé en Bas-Languedoc. La politique des Treilles de l’Ancien Régime à la Ve République, soutenue le 11 décembre 2018, codirection Marie-Jeanne Verny et Yan Lespoux– Université Paul-Valéry-Montpellier3
  • Marie-France Tourrel-Fourcadier: Présence de Lorca dans la poésie occitane du XXe siècle : échos et convergences, codirection Marie-Jeanne Verny et Nathalie Sagnes-Alem, soutenue le 26 octobre 2018

Critère 4 : La spécialité doit être dispensée / faire l’objet de recherche par un personnel titulaire : PR/PU-PH, MCF/ MCU-PH, CR, DR, IGR ; PRAG, PRCE.

Cf. tableau de recensement en enseignement et en recherche et d’apporter sous le critère 5 toute information permettant de mieux appréhender la distribution de ces viviers.

Critère 5 : être identifiée au sein d’un cursus : c’est-à-dire constituer un cursus complet ou une part prépondérante au sein d’un cursus.

  1. Dans le cas où la spécialité ne serait dispensée que sous forme d’option, explicitez les raisons de cette situation.

Le descriptif des formations

Université d’Aix-Marseille

L’occitan-langue d’oc ne propose pas de licence spécifique. Toutefois, il s’étudie à triple titre à l’Université d’Aix-Marseille – les trois titres étant cumulables.

  • Il est l’une des langues LANSAD de l’Université, s’étendant sur 6 niveaux, d’initiation 1 (niveau européen A1) jusqu’à continuant 2 (niveau européen B2) et proposé à toutes les filières.
  • Il propose un enseignement dit « de civilisation », cours magistral comptabilisant 6 crédits au sein des diverses licences et masters.
  • Il possède son parcours spécifique, le DU de « Langue et culture provençales »,
    s’étendant sur trois années et intégrant, outre les UE de langue et de civilisation
    provençales, des Unités d’Enseignement de Sciences du Langage, d’Anthropologie, de
    Linguistique romane et d’Histoire, dispensées par les autres départements de
    l’Université.

Université de Bordeaux-Montaigne

Jusqu’à la rentrée universitaire de l’année 2012/2013, l’Université Bordeaux Montaigne avait 2 postes (un poste de PR d’occitan et un poste de PRCE). À la même époque, au départ à la retraite de son titulaire, le poste de professeur n’a pas été reconduit mais un poste de MCF Occitan, dont a été créé sur lequel a été élue la collègue PRCE.

Jusqu’en 2011-2012 environ, l’Université Bordeaux Montaigne proposait une licence de Lettres-occitan

Des cours du soir et une formation à distance en langue occitane (gascon) :

Des cours en présentiel permettant d’acquérir un niveau A1-A2 (débutant et consolidation) en langue occitane et d’aborder sa culture et sa civilisation.  72h

Des cours à distance pour préparer le Certificat en occitan (CLUB Montaigne) – niveau B1 (48h) ou B2 (48) (au choix), selon les critères définis par le Cadre Européen Commun de Référence en Langues (CECRL).

Unité d’Enseignement de langue occitane dans la licence « Culture Humaniste et Scientifique » :

Les étudiants désireux de s’orienter vers le Concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE spécial français-occitan) ou le Professorat dans le secondaire (CAPES d’occitan-langue d’oc) peuvent intégrer la licence « Culture Humaniste et Scientifique », suivre toutes les UE proposées par la licence et bénéficier, en plus, d’un enseignement d’occitan au sein de l’UE Langue de la licence.  Cet enseignement est mutualisé avec l’offre des cours du soir et à distance de l’UFR Langues et Civilisations ci-dessus présentée.

Un séminaire, un cours d’occitan et la possibilité de réaliser un mémoire au sein du Master Recherche En Etudes Littéraires (REEL) :

Un séminaire en occitan médiéval (Master première année, second semestre, 24h) : « Chanter les Plantagenêt »

Un cours sur les usages non-littéraires de l’occitan médiéval (Master première et deuxième année, (24h/semestre sur 3 semestres (S1 et 3 mutualisés) : les textes divinatoires et magiques (XIIIe – XVe siècles)

Les étudiants désireux de réaliser leur mémoire de Master sur un sujet lié à la littérature occitane médiévale ou moderne ont la possibilité de le faire.

DU Occitan : Langue, culture, patrimoine et spectacle vivant

Ce Diplôme Universitaire d’Occitan s’adresse à des personnes qualifiées et en activité souhaitant acquérir une compétence en langue et culture occitanes dans le secteur de la culture, du patrimoine et du spectacle vivant afin l’utiliser dans leur activité professionnelle, formation assurée par des intervenants spécialistes de ces différentes questions dont des acteurs du monde culturel occitan.

Université de Bordeaux – INSPE

L’INSPE de l’académie de Bordeaux propose une formation au Master MEEF: https://www.inspe-bordeaux.fr/formations/professeur-des-ecoles

La mention 1er degré du master MEEF assure la préparation au métier de professeur des écoles et offre à tous les étudiants une formation commune aux problématiques de l’école maternelle et de l’école élémentaire. Elle intègre aussi la préparation au CRPE, Concours de Recrutement de Professeur des Écoles. Deux parcours bilingues sont proposés sur le site INSPÉ des Pyrénées-Atlantiques/Pau :

  • un parcours français-basque,
  • un parcours français-occitan.

Ces parcours bilingues sont destinés aux étudiants qui souhaitent enseigner en langue régionale dans les écoles des filières bilingues ou immersives. Les enseignements sont mutualisés à 73% avec ceux du parcours classique. Les 27% restants des enseignements se font en langue régionale.

Université Clermont Auvergne – Clermont-Ferrand

L’Université Clermont Auvergne propose des cours de langue et de civilisation pour non-spécialistes. Les étudiants sont débutants et sans connaissances préalables (ou très peu) de l’occitan. Les formations se présentent sous forme d’UE :

  • UE Projet Professionnel Personnel Occitan (orientation « édition »), ouverte à tous les étudiants de L2, en présentiel.
  • UE Cultures Occitanes ouverte à tous les étudiants de L3, en présentiel.

Université Paul-Valéry – Montpellier 3

L’université Paul-Valéry offre un parcours complet de la licence au doctorat, ainsi que des cours de langue et de civilisation pour non-spécialistes. Elle prépare également aux concours du CAPES et de l’agrégation.

Licence LLCER occitan : trois possibilités

  • en présentiel, en trois ans.
  • en Enseignement à Distance, en trois ans.
  • en Formation continue, en un an. Il s’agit d’une spécificité de l’Université Paul-Valéry, destinée aux publics en reconversion professionnelle ou en demande d’emploi. Cette formation, ouverte il y a 10 ans, avec un financement régional, a montré un intérêt évident puisqu’elle a permis, entre autres, à des titulaires du diplôme, de réussir les concours d’enseignement

Deux masters d’Occitan

  • le master Recherche en présentiel et en enseignement à distance.
  • le master MEEF 2nd Degré en présentiel

Le doctorat « Études occitanes »

Ce doctorat permet de développer des travaux de recherche dans différents domaines, en civilisation occitane (histoire médiévale, moderne et contemporaine), en littérature (médiévale, moderne et contemporaine), en linguistique et sociolinguistique ou encore en didactique en lien avec les spécificités de l’enseignement de la langue d’oc. Dix doctorants préparent actuellement leur thèse à l’Université Paul Valéry, quatre sont financés (deux contrats doctoraux et deux contrats Région).

Les cours d’occitan pour non-spécialistes

  • LANSAD (LANgue pour Spécialistes d’Autres Disciplines) Occitan de la licence au master, en présentiel sur les sites de Montpellier et Béziers et en Enseignement à Distance
  • Culture Générale Culture Occitane, cours en français ouvert à tous les étudiants de Première année, en présentiel et en Enseignement à Distance

La préparation aux concours – CAPES et agrégation

  • Le CAPES. Le département d’occitan a une longue expérience en matière de préparation au CAPES depuis l’ouverture de celui-ci au début des années 90 et bénéficie en cela de l’aide précieuse d’un collègue de l’INSPE chargé de cours de didactique.
  • L’agrégation. Confortés par cette expérience, les enseignants du département d’occitan ont ouvert une préparation à l’agrégation, dont la mise en place a été aidée, la première année, par une subvention de la Région. Cette préparation, en partie en présentiel, en partie en visio-conférence, avec un volume important de travaux écrits et d’oraux « blancs », a bénéficié à 5 des lauréats sur les 6 qui ont réussi le concours.

Université Côte d’Azur – Nice

Formations actuelles

  • Licence professionnelle Protection et Valorisation du Patrimoine historique et
    culturel (depuis 2008)
  • Deux UE semestrielles Découverte « Nissart et culture régionale » (L1, Portail LLAC) (depuis 2018)
  • Deux UE semestrielles Approfondissement (L2, Portail LLAC) (depuis 2018)

Formations ayant existé

  • Licence Langues, Littératures, civilisations Étrangères et régionales – Langue d’oc (2000-2018)
  • Parcours IV « Langue, Littérature et Civilisation occitanes » du Master Lettres Recherche (jusqu’en 2018), incluant la préparation au CAPES d’occitan-langue d’oc (jusqu’en 2007)
  • Diplôme d’Université de Langue et Culture d’oc (1998-2018)
  • UE optionnelles ou libres semestrielles : Nissart ou Provençal (3 niveaux), Littérature occitane, Civilisation occitane (1998-2018)

Sorbonne Université – Paris

Au sein de la faculté des Lettres, l’UFR de Langue française propose en option dans plusieurs parcours (Lettres modernes, Sciences du langage, Lettres médias audiovisuel) des enseignements de linguistique exclusivement consacrés à l’occitan médiéval et/ou moderne. Ces cours sont également l’occasion de faire découvrir la production littéraire du Moyen Âge à nos jours.

  • une unité d’enseignement en Licence 2 faisant découvrir aux étudiants l’occitan et sa littérature des origines à nos jours [26 h]
  • deux unités d’enseignement en Licence 3 (l’une sur occitan médiéval au 1er semestre et l’autre sur l’occitan moderne et contemporain au 2e semestre) [26 h / 26 h + 26 h TD]
  • deux séminaires annuels en master 1 et 2 qui intègrent toujours le domaine linguistique occitan dans les thèmes abordés [2x 26 h]

Les étudiants peuvent poursuivre l’étude de l’occitan médiéval ou moderne en master 1 et master 2 et également en doctorat. Ils sont alors encadrés au sein de l’UFR par plusieurs chercheurs occitanistes dont les champs de spécialités sont diversifiés.

Les recherches en langue et littérature occitane se voient idéalement soutenues par le fond de la Bibliothèque de linguistique occitane et romane. Cette bibliothèque (autrefois intégrée au Centre d’Enseignement et de Recherche d’Oc, CEROC fondé en 1948 par Jean Boutières et récemment dissout) dispose de collections très riches et complémentaires avec celles du CIRDOC.

Université Toulouse-Jean-Jaurès

L’Université Toulouse-Jean Jaurès propose une formation complète en Occitan à des étudiants qui ont déjà une connaissance de l’occitan ou qui sont grands débutants, sans connaissances préalables de cette langue et de cette culture millénaire. Les formations de licence sont accessibles à partir du baccalauréat, ouvertes également à celles et ceux qui souhaitent reprendre des études et peuvent bénéficier de validation d’acquis (de l’enseignement supérieur ou de l’expérience). Elles peuvent aussi être suivies à distance grâce au Service d’Enseignement à Distance de l’Université.

3 possibilités pour faire une licence d’Occitan

  • en présentiel, la licence d’Occitan (majeure) combinée avec une autre discipline (mineure
  • en présentiel, la licence bidisciplinaire Occitan-Catalan, diplôme unique en France qui permet d’acquérir une compétence égale dans les deux langues.
  • ces deux licences sont entièrement accessibles à distance

3 masters d’occitan

  • le master EVOCA (Étude et Valorisation des patrimoines occitan et catalan), formation unique en Europe qui permet à l’étudiant de suivre un parcours personnalisé : occitan ou catalan, recherche ou métiers de la culture et du patrimoine.
  • le master MEEF Occitan 1er degré pour préparer le concours de CRPE Professeur des écoles bilingues Occitan-Français
  • le master MEEF Occitan 2nd degré pour préparer le concours du CAPES d’occitan-langue d’oc

2 autres formations

  • le diplôme universitaire (DU) Occitan (2 niveaux) uniquement centré sur les niveaux de langue.
  • la préparation à l’agrégation externe Langues de France option Occitan.

[1]Accessible depuis le portail de l’INA et Occitanica, le projet permet de mettre à la disposition du public plus de 150 archives contemporaines, dont 80 archives télévisuelles, intéressant directement l’enseignement et la recherche en domaine occitan, mais également en histoire de la France et du monde contemporain. Ces archives sont explicitées par des notices contextuelles (4000 signes) et des parcours transversaux. Ces notices et parcours renvoient à des articles scientifiques et autres publications de fond destinés à approfondir la réflexion.

 

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