Compte Rendut deu CAEOC 2018 de l’acadèmia de Tolosa

Compte rendut deu Conselh Academic de l’Ensenhament de l’Occitan de (CAEOC) de l’acadèmia de Tolosa deu CREO.

Au rectorat de Tolosa, Plaça St Ròc, divendres 22 de junh de 2016. 10h-12h.

La navèra rectora, Anne Bisagni-Faure, arribèc a l’ora. Un 40at de participants. Ambient generau positiu maugrat quauques moments de tension. L’escota, de còps de l’empatia, de la part de la navèra rectora. Las multiplas intervencions de la rectora ajudèn a destibar lo CAEOC dambe quauques anoncis que van dins lo bon sens. Avèm donc ua bona actitud e plan diferenta de l’anciana rectora, Ma Hélène Bernard, que semblava pauc tocada per l’occitan.

Preséncia de quasi tots los DASENs. Contràriament au passat, la rectora sembla aver un cèrt ascendent sus eres.

La rectora hascoc ua declaracion generala de dintrada qu’èra pas ligada a l’occitan qu’anonciava pas arren de concrèt en tot parlar de la consultacion en linha de l’ÉN.

A la fin de la sua introduccion au CAEOC la rectora digoc, pr’aquò, que «Je me place du côté du développement de l’occitan. »

Digoc que lo problèma màger èra «d’assurer un vivier de professeurs compétents en occitan car nous en manquons dans l’académie.» Insistiscoc suu ròtle de l’ESPE entà formar mès e mílhor : Èm bloquejats dins lo desvolopament pr’amor de la manca professors competents en occitan.

Puèi digoc que «l’académie represente 40% des effectifs de tous les élèves d’occitan. Nous sommes leader et je ferai de l’académie un exemple à suivre pour tous.»

Enfin, ajustèc que «il faudrait inviter à l’avenir des chefs d’établissements, où il y a de l’occitan, au CAEOC pour avoir une vision plus juste des réalités.»

Lo representant deu sindicat SE-UNSA hascoc ua pro longa declaracion, que prenguèva punts que trobaratz dins l’intervencion deu CREO TLS. Insistiscoc suu departament de l’Òut e suu problèma de la refòrma deu licèu.

Après, Daidièr Agar, IPR d’Occitan, nos hascoc ua presentacion sintetica de la situacion de l’ensenhament de l’occitan en 2017-18. Parlèc quasi totjorn deus punts positius.

Se felicitèc de la creacion de l’agregacion d’occitan e que Manu Isopet, recebut, estosse de l’acadèmia de Tolosa.

Se mostrèc content d’anonciar qu’en 2018 los escolans de 3a auràn un subjècte en occitan per l’espròva d’Istòria-Geografia-EMC au DNB en tresena.

Lausèc l’accion de Thierry Doussine, IEN en carga de l’occitan (82) «qu’èra un exemple ende la formacion d’ensenhaires d’occitan».

Qualifiquèc de capitada la creacion d’ua SB [Seccion Bilingua francés – occitan] au licèu las Casas de La Vaur (81) en hèr de la fisica en occitan.

Nos digoc que se creèc ua SB originala, en tot i associar lo castelhan a la mairala, de Luishon a la dintrada de 2017.

I a entre 12 000 e 13 000 escolans en occitan (sus un totau de quasi 240 000 escolans dins lo segondari a l’acadèmia de Tolosa). Compta pas l’iniciacion.

Presentèc la mapa de l’ensenhament de l’occitan dins l’acadèmia de Tolosa. Se pòt consultar en linha : https://disciplines.ac-toulouse.fr/langues-vivantes/cartes-de-l-enseignement-de-l-occitan-dans-l-academie-de-toulouse .

Los efectius de las SB dambe 3961 escolans, en 2017-18, presentan 1,61% de totau deus escolans deu prumèr grad de l’acadèmia. Cau ajustar 1003 Calandrons. I a donc ua aumentacion -modèsta- pr’amor que passam de 1,53% a 1,61% de 2016 a 2017.

Dins lo segondari, se draubiscoc opcions occitan aus collègis de Vairac (Carcin-46), Lorda (Bigòrra-65) e Valença d’Agen (Agenés-82)

Preparacion de la dintrada 2018-19 en occitan, presentada per D. Agar :

-Barraduras d’opcions occitan en collègi a : Ònes (Roèrgue, còsta Rodés -12) a Sant Orenç de Gamevila (còsta Tolosa -31). Nada draubida.

-Draubida d’ua SB en collègi a Realmont (Albigés-31), a Caramauç (81)

-Draubida d’ua opcion occitan au licèu de Lorda (Bigòrra-65).

Lo DASEN de l’Arièja se levèc entà anonciar la draubida de la SB en mairala a Foish (09) en seteme de 2018.

Sofia Manzato deu SNES 65 presentèc rapidament las dificultats de l’ensenhament de l’occitan en collègi a partir deu son viscut.

Hascoi ua declaracion entau CREO de l’acadèmia de Tolosa, L’avètz in extenso en blu e roge .

Intervencion deu CREO de Tolosa – CAEOC 2018

« Lo temps de la vergonha qu’ei acabat» ça disiá un ancian ministre de l’educacion en parlant de l’occitan. Mas la vergonha sembla tornar… Le temps de la honte est-il vraiment fini ? L’occitan bénéficie pourtant d’une politique académique qui doit favoriser son apprentissage. Dans les faits, depuis quelques années, mes collègues d’occitan se sentent souvent bien seuls : beaucoup sont découragés, dépriment et finissent par abandonner. L’enseignement de l’occitan devrait avancer dans l’académie de Toulouse, or il a tendance à stagner.

Certes l’Éducation nationale, dans notre académie, a fait de réels efforts et depuis longtemps. Il convient de les poursuivre ces efforts !

Madame la Rectrice, ce CAEOC est pour nous l’occasion de faire à nouveau le point à un moment clé. En effet, une nouvelle région est née avec l’Occitanie, la convention État-Région a été prolongée pour une année en décembre 2015. Une convention cadre a été signée en 2017 mais depuis, il n’y a plus rien, pas d’avancées… Pourtant, les conventions académiques prévues par la convention cadre ont été signées à Bordeaux et à Limoges, il y a quelques mois.. Nous l’attendons toujours dans la capitale de l’Occitanie. Une nouvelle convention doit venir maintenant et le CREO Toulouse espère que la région Occitanie et l’État prendront leurs responsabilités. Le CREO Toulouse, comme pour le programme académique et la convention précédents, est prêt à apporter sa contribution aux travaux qu’il convient d’entreprendre sans attendre.

D’abord, parlons de l’enseignement primaire.

Pour l’enseignement bilingue, nous savons par nos adhérents qu’un site bilingue n’ouvrira pas dans chaque département contrairement à ce qui avait été précisé dans la prorogation de la convention afin d’atteindre l’objectif fixé de 30 nouveaux sites ouverts depuis 2009. Nous en sommes loin en 2018.

Rappelons que :

  • le département de la Haute-Garonne qui concentre une grande partie de la population régionale et dispose de nombreux moyens n’a pour sa part ouvert que 2 sites malgré l’intérêt public manifesté par plusieurs municipalités. De plus, le conseil départemental 31 a écrit au rectorat en décembre 2017 pour proposer des avancées dans l’enseignement de l’occitan. Cette proposition, qui prévoyait par exemple l’ouverture de 5 sites bilingues, est restée sans réponse.

  • certains départements, comme le Gers et le Lot, n’ont pas ouvert de site bilingue et ont perdu la moitié de leur potentiel d’animation et de formation pédagogique. 

Nous déplorons que dans plusieurs départements le personnel d’encadrement (conseiller pédagogique départemental, Maître-formateur) soit fragilisé ou supprimé comme dans le Lot , dans le Tarn, l’Ariège, le Gers, L’Aveyron. C’est une politique inverse à la politique académique de développement qui est mise en œuvre et ce contrairement à la convention, à la loi d’orientation et aux textes en vigueur. Comment développer l’enseignement si l’on réduit le personnel d’encadrement et de formation ?

En Aveyron, pour assurer le développement de l’enseignement de l’occitan, il est absolument nécessaire de faire rentrer des Professeurs des Écoles Stagiaires (PES) dans le département.

Nous voulons attirer l’attention plus particulièrement l’attention sur la situation catastrophique du Lot. Il convient de rappeler quelques faits :

Nous voulons attirer l’attention sur la situation catastrophique du Lot. Il convient de rappeler quelques faits :

Poste de conseiller pédagogique créé en 1992. Poste d’animateur pédagogique créé en 1996. Ouverture section bilingue Gramat en 1999. Ouverture section bilingue Assier en 2001.Ouverture section bilingue Saint-Céré en 2009

-En 2016, fermeture du poste de conseiller pédagogique départemental 46.

-En 2017, fermeture du poste Professeur des École Maître-Formateur (PEMF) bilingue de Gramat (dernière année où le Lot avait intégré 2 professeurs des écoles bilingues).

-Depuis plus de professeurs des écoles bilingues intégrés dans le Lot.

-L’excellente collègue, titulaire de la maternelle bilingue de Saint-Céré, qui l’avait ouvert, découragée, laisse le poste et abandonne l’enseignement de l’occitan.

-Sans conseiller pédagogique, il n’y a plus de formation initiale (sensibilisation 6h pour tous) et continue (stages de 2 à 4 jours) d’occitan à l’ESPÉ de Cahors.

-L’ouverture d’une section bilingue à Cahors, promise ici au CAEOC 2016, n’est même plus évoquée.

-La fermeture du poste de CPD, le renoncement à intégrer des professeurs des écoles bilingues, l’abandon du projet de section bilingue à Cahors, la très nette diminution des formations est pour nous inadmissible et va à l’encontre de la politique académique.

-Nous demandons la réouverture des postes d’encadrement fermés dans le Lot et les autres départements concernés. Elle est indispensable au développement de l’enseignement de l’occitan et à la crédibilité de la politique académique.

Il a été évoqué la création d’une école bilingue à Foix. Il est effectivement grand temps d’inverser la tendance en Ariège. Nous souhaitons pouvoir nous en féliciter.

Nous nous inquiétons aussi de l’accompagnement du développement de la section bilingue de l’Isle-Jourdain (Gers), où victime de son succès, a besoin d’un poste supplémentaire. Depuis 2017, il n’y a plus d’un animateur dans le Gers.

À Ossun, dans le département des Hautes-Pyrénées, l’ouverture d’une section bilingue est à l’étude, mais il semble exister de résistances notamment du directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN 65)

Question : Madame la Rectrice, pouvez-nous confirmer la mise en place d’un poste entier de Conseiller Pédagogique Départemental dans le Lot, conformément, encore une fois, aux engagements et aux textes en vigueur ? Pouvez-vous nous préciser quels sites bilingues pourraient ouvrir à la rentrée 2018 sur l’ensemble de l’académie ?

Pour le secondaire, Nous devons de constater que :

  • le développement est stoppé, nous devons rappeler que seul 6% des collégiens et 1% des lycéens bénéficient d’un enseignement de l’occitan.

  • Les conditions de travail des collègues sont de plus en plus dures avec des services partagés sur plusieurs établissements qui sont un gaspillage d’énergie et de temps. La qualité du travail et le moral des enseignants en souffrent inutilement. Ceci explique l’abandon de certains collègues (Luchon)

  • la continuité des cursus entre collège et lycée est mal assurée. Des élèves ne peuvent continuer au niveau supérieur, des dérogations sont refusées pour des établissements qui proposent l’occitan (Albi, Toulouse, Tarbes en 2018). Nous vous demandons que la continuité soit mieux assurée. En 2018, il y a un problème de continuité école / collège pour les sections bilingues à Montauban (82) et à Saint-Céré (46).

  • Depuis la réforme Najat Vallaud Belkacem, on ne peut plus faire du latin et de l’occitan au collège. Est-ce que le cumul sera possible à nouveau ?

  • En 2018-19, il n’y a plus de professeur d’occitan pour le collège de Maubourguet (65) alors qu’il y a des élèves.

  • En 2019, un collège, avec une signalétique entièrement en occitan va ouvrir à l’Isle-Jourdain (32) mais sans l’option occitan alors qu’il y a des demandes.

  • Il n’y a toujours pas d’occitan au lycée de Fonsorbes (31) qui est le lycée de secteur de la section bilingue de Saint-Lys.

    Question : Madame la Rectrice, que comptez-vous faire pour relancer l’enseignement de l’occitan dans le secondaire, Y aura-t-il de nouveaux collège et lycées qui proposeront l’occitan ? La continuité sera t’elle améliorée ?

  • Il y a de grandes inquiétudes face à la réforme du lycée et du bac voulue par M. le ministre Blanquer sur la place de l’occitan. 3 points nous semblent essentiels :

    • Rétablir l’égalité entre l’option de langue régionale et celle de langues et cultures de l’Antiquité ; il suffirait de reformuler la mention concernant la possibilité de cumul des options de la manière suivante : « Les Enseignements optionnels de LCA latin et grec et de LCR langues et cultures régionales peuvent être choisis en plus des enseignements optionnels suivis par ailleurs. »

    • Rétablir la possibilité de suivre une option de langue régionale dans l’ensemble des filières technologiques. Trop d’élèves se trouvent aujourd’hui obligés d’abandonner cet enseignement en passant en classe de première.

    • Réactiver la possibilité de suivre un enseignement d’occitan par le biais du CNED pour les candidats libres qui ne disposent pas d’un enseignement de l’occitan dans leur établissement.

Question : Madame la Rectrice, pouvez-vous remonter au ministère nos trois demandes afin que l’égalité républicaine soit respectée entre l’occitan et le latin ?

Pour la formation des futurs enseignants d’occitan

> ESPÉ

1) Augmenter à nouveau le nombre d’heures de préparation au concours de PE (En 2017-18, nous avons perdu 1H à Tarbes et 1H à Montauban). Il en faudrait au moins 3 pour faire la formation en histoire et en littérature.

	2) La gestion des stagiaires en Stage d'Observation et de Pratique Accompagnée (SOPA) ; il y a 3 stagiaires dans la même classe, ou ils ne passent pas dans tous les cycles  !

3) Il y a des néo-titulaires du CRPE qui ne sont pas dans des classes occitanes : il ne font que du français alors que nous manquons cruellement d’enseignants compétents en occitan !

> UNIVERSITÉ

-Dans un courrier de mai 2018, nous avons déjà attiré votre attention sur la suppression des Unités d’Enseignement (UE) l’occitan au centre universitaire d’Albi en 2018-19. C’est encore le moyen le plus sûr de tarir le vivier des futurs enseignants d’occitan.

-Le nombre de postes au CAPES a baissé de 6 à 4 en 2018. Il n’y a pas assez professeurs d’occitan qui rentrent dans l’académie pour couvrir les besoins (> retraite) et permettre d’améliorer les conditions de travail des enseignants par la création de postes définitifs bivalents.

Question : Madame la Rectrice, comment former plus de professeurs d’occitan avec moins de formations offertes ?

Conclusion :

Nous vous demandons, Madame la Rectrice et nous vous en remercions par avance, de plaider pour qu’au niveau national :

  • on comprenne qu’il est temps de limiter les disparités de traitement entre langues de France et donc de mieux doter l’occitan. Il y a la une large marge de progression possible.

  • la réforme du lycée et du bac ne réduise pas la place et la valorisation de l’occitan au lycée et au bac

  • Enfin, nous vous demandons pour terminer, Madame la Rectrice, de conforter depuis le rectorat la politique, la coordination, la cohésion académique, pour que les conditions d’enseignement de l’occitan soit comparables dans tous les départements. Elles ne doivent pas dépendre de décisions locales peu conformes à l’esprit et à la lettre des textes.

    Acabarai ma declaracion amb la citacion del president de la Republica, Emmanuel Macron : « Je faciliterai, dès l’école, l’apprentissage des langues et cultures régionales, dont l’intérêt éducatif, linguistique et culturel est reconnu. » Ara, al trabalh, lo temps de la vergonha es acabat. Nicolau Rei Bèthvéder, pdt deu CREO TLS

-Pendent lo men devís, quan parlavi deu patiment deus collègas de l’Òut, quauques DASENs rifanhèn. De tira, hascoi remercar que lo viscut deus professors èra pas risible. E causa estonanta, la rectora angoc dins lo men sens çò que permetoc d’acabar la mia intervencion dins un silenci respectuós.

-Après la mia intervencion, intervengoc tanben Vincenç Ribièra deu CREO-Tolosa e tornèc, dambe un ton un mòs emmaliciat, sus la situacion de l’Isla de Baish on i a blocatges. La DASEN 32 digoc qu’èra draubida au dialògue sense convéncer de tròp. Madama Babarczi deu departament 32 apugèc a V. Ribièra en díser que haràn senhaliticas bilinguas aus collègis.

-La rectora demandèc a D. Agar de respóner a las mias questions. Estoc decidit qu’enviarí las questions per corric a l’IPR d’occitan que responerà a las questions que seràn pas tractadas dins lo CAEOC.

-La rectora digoc que, dambe P. Roux, responerà a las questions sus la convencion mès que serà finalizada abans la fin de deceme de 2018.

-La rectora confirmèc que harà remontar las demandas deus tanhents de l’ensenhament de l’occitan los problèmas de la refòrma Blanquer deus licèus.

-Estoc precisat que, dins los collègis e los licèus, 4 professors d’occitan dèishan l’acadèmia e 2 navèths i dintran + 2 estagiaris. Suus 5 professors abilitats, 3 seràn davant los escolans d’occitan enguan çò que permet de respóner en partida a la manca de professors competents.

-D. Agar presentèc tanben la creacion d’un module occitan a l’universitat Pau Sabatièr de Tolosa çò que permeteré d’aver mès de candidats possibles au CRPE Occitan.

-Lo rectorat anoncièc encara que i auré ua sensibilizacion generalizada a l’occitan a tots los estudiants M2, que son a l’ESPE, deus ueit departaments de l’acadèmia.

-La rectora, dins l’idèa de desvolopar mílhor l’occitan, en estar mès a l’escota deus professors, prepausa l’organizacion d’un CAEOC suplementari de preparacion au mièi de l’annada escolara.

-En mès d’aquò, vòu hèr de Conselhs Departamentaus de l’Ensenhament de l’Occitan on los DASENs, entà desamorsar las situacions de manca de comunicacion, auràn de seguir la mesa en òbra de la politica academica en favor de l’occitan.

-Sus la situacion de l’Òut, lo DASEN 46, Xavier Papillon digoc qu’eritèc d’ua situacion complicada mès compta aplicar la politica en favor de l’occitan. Compta hèr pro viste un Conselh Departamentau de l’Ensenhament de l’Occitan dins lo 46 dambe tots los actors de l’occitan. Estoc lo parat per Roger Lassaque, de l’IEO 46, de díser lo mesprètz de l’occitan per la part de l’administracion departamentala de l’EN 46. X. Papillon l’invitèc a’u rescontrar.

-Lo DASEN 46 digoc que, contràriament a çò de dit, la comuna de Caors es pas contra ua SB. Cau notar que la fin deu CAEOC lo DASEN 46 me vengoc véser en díser en privat que n’avèva pas pro d’estar «le vilain petit canard» e qu’es pas responsable de la situacion actuala e que vòu trobar solucions. Le trobèi sincère.

-Estèc evocat lo tèma de CRPE Occitan on i a pas pro de candidats (8 plaças per 14 candidats). La rectora digoc que se i a mès de candidats, poderem montar a 12 o 14 pòstes/an au CRPE Oc.

-Se parlèc de las derogacions a la carta escolara entaus escolans que hèn d’occitan. La rectora digoc qu’es complicat mès que sense aquò i auré pas pro de joens en occitan en collègi e licèus.

-La rectora tornèc sus l’afar de la liquidacion de l’occitan a la fac d’Albi e digoc l’importància de gardar aquesta UE occitan a l’universitat d’Albi qu’es lo parat d’alimentar lo CRPE Occitan.

-La rectora insistiscoc, vist l’urgéncia, que calèva trobar professors competents dins l’efectiu qu’avèm. Cau afortir las abilitacions e la formacion de contunh. I a fòrça professors de las escòlas dambe la competéncia occitan qu’ensenhan pas mès en occitan, se cau tornar servir d’eths.

P. Roux, deu Conselh Regionau d’Occitània (Pirenèus-Mediterranèa), digoc que l’acòrd estoc trobat entre la region e l’Estat (EN) sus la signatura d’ua navèra convencion abans deceme de 2018. La rectora confirmèc. La convencion aurà d’objectius realistas en ténguer compte deus dus bacins de populacion que son TLS e MTP. I aurà objectius chifrats coma a Bordèu.

-P. Roux digoc que la Region Occitània hè Borsas ENSENHAR dambe 4000euros ende butar joen a passar lo CRPE occitan. Soscan, dambe juristas, a ligar la borsa a ensenhar en occitan pendent 5 ans ende evitar ua tròp grana deperdicion.

-I a tanben borsas ende incitar los joens a estudiar en Catalonha.

-l’intervencion deu nòste collèga , Jaume Gourc que representava au CAEOC l’Universitat de Tolosa 2 e que portèc en particular d’informacions sus la preparacion deus concorses (CAPES e Agregacion) e las presas de posicion de la jurada d’agregacion e de la 73a seccion deu CNU suus concorses e suu bachelierat.

Parlèc de l’universitat d’Albi, on planh tanben la fin de las UEs d’occitan en esperar que se corregisca, e de Pau Sabatièr on saluda tanben la draubida d’un ensenhament d’occitan. Se la fusion finishèva de se hèr, poirén cooperar !

Pascau Vergonhan, deu CD31, ne profieitèc entà cachar sus la volentat deu CD31 de plegar l’afar de la convencion pr’amor que i a ara ua politica de la Hauta-Garona d’avançar entau desvolopament de l’ensenhament de l’occitan.

-Blenet, de la comuna de Tolosa, digoc que la vila ròsa signarà tanben la convencion.

-Enfin, i avoc escambis escosents entre C. Pech e M. Ralu d’ÒC-Bi contra lo DASEN 65, T. Aumage a prepaus de las possiblas SB d’Ibòs e Ossun (Bigòrra). T. Aumage hasèva mòstra de maishanta fe. Sembla, çaquelà, que la rectora volha trobar ua sortida aus blocatges locaus e que las navèras SB bigordanas se hascan.

-Estève Cròs parlèc de l’amassada de l’OPLO lo 11 de julhet a Tolosa. I invitèc tots las actors de l’ensenhament de l’occitan.

Conclusion :

La navèra rectora, A. Bisagni-Faure, sembla mès dispausada cap a l’occitan.

-Avèm donc un CAEOC 2018 meslèu positiu, dambe quauquas avançadas : Convencion Estat/Collectivitats territorialas, cambiament d’ambient dins l’Òut, draubida SB Foish, d’amassadas departamentalas entà l’occitan possiblas, dus CAEOC per an…

-Sembla que vòu tornar prénguer lo pas suus DASENs sus la politica academica de l’occitan (véser afar DASEN 65 Ossun e Ibòs) en apatzar los conflictes.

Nicolau Rei-Bèthvéder, pdt du CREO-Tolosa

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