07-11-23 – Groupe de travail occitan Lozère – Notes CREO – Compte rendu de l’administration

Le groupe de travail occitan du département de la Lozère s’est tenu, comme les précédents, dans une atmosphère d’échanges francs et cordiaux, témoignant de la volonté de tous les partenaires de continuer le travail de dynamisation de l’enseignement public de l’occitan. On trouvera à la suite le compte rendu établi par le CREO, et sur les liens qui suivent

– le diaporama de l’état des lieux : GT 48 7 novembre 23 bis

– le compte-rendu validé par l’administration : 2023-11-07 – V2- Compte rendu Groupe de travail Occitan v2

Présents

Collège des représentants de l’administration

  • Monsieur Alexandre Falco, Directeur Académique des Services de l’Education Nationale
  • Monsieur Christophe Causse, IPR chargé de mission auprès de Mme la Rectrice
  • Madame Joelle Rossignol, CPD LCR
  • Madame Stéphanie Rieu, IEN de la circonscription de Mende
  • Madame Chrystel Chauvin, IEN de la circonscription de Florac, chargée de mission langues vivantes et régionales
  • Madame Elsa Montrozier, principale du collège Sport et Nature à La Canourgue
  • Madame Céline Coste, principale du collège Marcel Pierrel à Marvejols
  • Monsieur Frédéric Tourbier, principal du collège Haut Gévaudan à Saint Chély d’Apcher
  • Madame Virginie Larguier, directrice de l’école de la Coustarade à Marvejols
  • Madame Marie-Laure Jean, directrice du groupe scolaire J. Bonijol à Mende

Collège des représentants des collectivités locales et des mouvements associatifs

  • M. Vincent Rivière, chargé de mission auprès de la Région Occitanie pour l’enseignement de l’occitan
  • Mme Emmanuelle Palanque représentant le Conseil Départemental de la Lozère (Direction de l’enseignement)
  • M. Sylvain Blachon, chargé de mission Enseignement de l’OPLO
  • Mme Marie-Jeanne Verny, association CREO

Collège des représentants des enseignants et des associations de parents d’élèves

Représentants des personnels enseignants

  • au titre de la FSU : Mme Lazès et M. Fumel
  • au titre de l’UNSA Education : Mmes Monteils et Saint-Dizier

Représentants des parents d’élèves

  • Madame Geneviève Paulet au titre de OC-BI Lozère

Ouverture par le DASEN

Il remercie tous les membres du Groupe de travail de leur implication et se félicite du travail en partenariat. Il remercie particulièrement Christophe Causse, chargé de mission IPR et Joëlle Rossignol, CPD, de leur implication et de leur professionnalisme Il souligne le dynamisme du département en ce qui concerne l’enseignement de l’occitan. Plus de 50% des élèves sont concernés par des formes diverses, de la sensibilisation au bilinguisme. La poursuite en collège se fait convenablement, le lycée restant le point fragile. La question est également pose des ressources enseignantes et des limites de celles-ci : au cours de la réunion sera soulevée notamment l’impossibilité d’enseignement de DNL faute de professeur du second degré compétents en occitan et en HG (c’est très majoritairement cette discipline qui peut être enseignée en langue occitane). Est également soulignée la difficulté de construction des emplois du temps dans le second degré permettant de proposer l’occitan dans de bonnes conditions.

Après ce préambule, est projeté le diaporama faisant état de l’existant (effectifs, projets réalisés, ouvertures de sites, formation des maîtres – initiale et continue) et des prospectives : voir diaporama.

Un point essentiel : les effectifs

  • Effectifs premier degré : 1775 élèves (dont 362 élèves bilingues et 100 suivant un enseignement renforcé) soit 44,3 %
  • Effectifs collège : 360 élèves soit 14,8 %
  • Effectif lycée : 25 élèves soit 2,43 %

NB : la demande est faite – et acceptée par la DSDEN – que le diaporama soit désormais communiqué aux membres du GT en amont de celui-ci, permettant aux membres

  • De travailler en amont sur les données (chiffres et localisations)
  • De consulter leurs mandants.

Un point essentiel et problématique : les effectifs

  • Effectifs premier degré : 1775 élèves (dont 362 élèves bilingues et 100 suivant un enseignement renforcé) soit 44,3 %
  • Effectifs collège : 360 élèves soit 14,8 %
  • Effectif lycée : 25 élèves soit 2,43 %

Ces effectifs, en Lozère comme ailleurs, montrent la baisse abyssale entre le collège et le lycée.

Les échanges

  • Rivière (Région) affirme le plaisir qu’il a eu, le matin même, à effectuer une visite de sites avec les autorités de l’EN et d’avoir rencontré des équipes motivées. Il confirme sa découverte de l’intérêt du projet pédagogique académique (très ancienne tradition – note MJV).
  • La représentante du CREO saisit l’opportunité de poser la question des rumeurs de baisse du financement régional de ce projet – porté par l’association-relais Zo Petaçon – de la part de la Région. Cette menace lui paraît paradoxale alors même que le représentant de la Région dit avoir constaté l’intérêt du projet.

La réponse donnée est

  • économique : budgets contraints des collectivités territoriales
  • juridique : aucun projet ne peut fonctionner avec plus de 80 % de subventions publiques, de quelque collectivité territoriale qu’elles viennent. Il appartiendra donc à l’association Zo, Petaçon de trouver les 20 % de financements nécessaires.

Formation des maîtres – ressources humaines

Le représentant de l’OPLO souligne la nécessité de reprendre les enquêtes sur les demandes de formation des enseignants qui permet d’identifier des ressources « dormantes ». Il suggère que les chefs d’établissements soient davantage impliqués dans les enquêtes afin d’améliorer le taux de réponse. Il souligne la « rentabilité » du dispositif Ensenhar qui fournit 50 % des effectifs des nouveaux enseignants.

Remarque CREO : on ne peut que se réjouir de l’efficacité du dispositif et souhaités que les moyens affectés soient pérennisés voire augmentés. Cependant, ce n’est pas un bon signe que de constater que, parallèlement, les recrutements par concours s’amenuisent, ce qui est le résultat de la situation catastrophique des lycées et, partant, de l’insuffisance des viviers des étudiants en formation initiale. Elle souligne le fait que la Lozère fournit très peu d’étudiants de licence d’occitan (1 tous les 4 ou 5 ans), alors qu’ils étaient 5 ou 6 par an au début des années 2000.

Le dispositif « Ensenhar professeurs » est évoqué par plusieurs participants ; les représentants syndicaux font remonter la difficulté pour les collègues s’envisager un éloignement familial d’un an à Montpellier où est située jusqu’à présent la formation.

La représentante du CREO dit comprendre ces difficultés mais souligne

  • la spécificité de la formation (entre 600 et 700 h de mémoire) qui nécessite une structure compétente pour donner aux enseignants une solide formation linguistique et culturelle doublée d’une formation didactique. A priori, la Lozère ne peut proposer une telle structure.
  • Or celle-ci existe à Montpellier grâce à un partenariat entre l’Université Paul-Valéry et l’INSPE où officie un collègue spécialisé en occitan, didactique de l’occitan et didactique de l’enseignement des DNL. La formation a fait ses preuves depuis 4 ans qu’elle existe. Une partie du temps de formation se fait avec des stages de terrain que les collègues peuvent effectuer prés de chez eux. Une autre partie se fait en présentiel. (Voir Annexe : le descriptif de la formation « ensenhar » proposé par l’Université lors de l’ouverture du premier marché public).

La représentante du CREO réaffirme son opposition (signifiée très clairement à l’OPLO lors de la création du dispositif) que la formation des maîtres du public soit « sous-traitée » à une officine privée, dès lors que l’offre publique existe, à plus forte raison lorsque celle-ci a fait ses preuves.

Est évoquée l’idée que l’INSPE puisse reprendre la formation Ensenhar Professeurs. Selon la représentante du CREO, seul un perfectionnement de la convention qui lie l’INSPE – Université de Montpellier et l’Université Paul-Valéry est à même de répondre au cahier des charges).

La question de la formation continue est évoquée, notamment le stage académique du 1er degré proposé chaque année à 5 collègues par département. La représentante du CREO souligne que son association peut aider les collègues membres qui souhaiteraient participer à des stages hors temps scolaire en prenant en charge une partie des frais de formation.

Les projets pédagogiques

Il est donné plusieurs exemples de projets qui visent à dynamiser l’enseignement dans le premier et le second degré (exemples des collèges de Saint-Chély d’Apcher et de Marvéjols, notamment). La représentante du CREO signale que l’association peut aider les collègues adhérents sur présentation de leur projet et d’un budget prévisionnel.

La situation de Florac

NB : le bilinguisme fonctionne très bien en maternelle mais se heurte à l’opposition de l’équipe éducative de la maternelle

La question – récurrente – a monopolisé un temps important de la réunion. Rappel est fait des multiples réunions de médiation à l’initiative de l’administration pour tenter de contrer les blocages de l’équipe de l’élémentaire, hostile à la poursuite du bilinguisme.

Le CREO remercie Joëlle Rossignol et sa hiérarchie du doigté avec lequel la question a été traitée. La solution de poursuite du bilingue par un enseignement renforcé avec mise à disposition d’un enseignant supplémentaire devrait être à même d’apaiser les esprits. Cependant, les blocages persistent. Les relations entre les deux niveaux – maternelle et élémentaire – sont difficiles, ce qui pèse lourdement dans une petite ville. Les deux organisations syndicales présentes – SE-UNSA et SNUIPP-FSU – ont été saisies par les enseignants hostiles, qui font état d’une longue liste de sujet d’inquiétude parmi lesquels la représentante du SE-UNSA isole notamment

  • La peur de perdre des postes
  • La peur d’une école à deux vitesses (les « bons » en occitan renforcé, les autres en monolingues).

Les deux craintes sont levées par les présents… Il est donc envisagé une nouvelle réunion de médiation, une invitation de la direction de l’élémentaire au groupe de travail, la proposition à l’équipe hostile de rencontrer des enseignants bilingues, de visiter des classes.

Pour sa part, la représentante d’OCBI insiste sur la volonté des parents de voir le bilingue se poursuivre à l’élémentaire. Elle demande le fléchage occitan du poste de Mme Angladon suite à son prochain départ à la retraite afin d’installer le bilinguisme dans la durée, sur la maternelle. Elle demande également le fléchage occitan sur l’élémentaire afin de permettre la continuité des apprentissages dispensés selon le bilinguisme à parité horaire entre le cycle 1 et le cycle 2 conformément aux textes. Elle réaffirme son attachement à l’enseignement bilingue sur le site de Florac, l’enseignement renforcé n’étant, selon elle, qu’une forme d’enseignement provisoire dans le cas de cette école.

Autres points de discussion

Au-delà des questions particulières soulevées et mises en évidence par le diaporama, sont venues à discussion

  • Les problèmes de la ruralité, avec la taille des écoles, les regroupements pédagogiques, les distances
  • La question gravissime du lycée : est envisagée l’idée d’un travail sur la possibilité de commencer l’occitan en seconde, celle d’ouvrir des clubs ou ateliers dans les internats.

À la fin de la réunion la parole est donnée au représentant de l’OPLO qui présente l’action de l’Office (diaporama projeté et commenté : PrésentationOPLO_GT_automne2023_48).

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Annexe : la réponse de l’Université Paul-Valéry à l’appel d’offre « Ensenhar » 2021

Formation linguistique en occitan « Ensenhar professeur ».

Formation dispensée par le département Occitan de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 en collaboration avec le Service universitaire de formation continue – SUFCO

PRESENTATION DE L’ACTION

Depuis maintenant une dizaine d’années le département d’occitan de l’Université Paul Valéry Montpellier 3, en lien avec le service de formation continue de l’Université (SUFCO), service certifié qualité en regard des normes et critères exigés par les financeurs publics et privés, propose un dispositif de formation professionnelle qui permet à des adultes de préparer une licence d’occitan en un an. Une partie des personnes qui ont bénéficié de ce dispositif enseignent aujourd’hui l’occitan dans le premier et le second degré, dans l’enseignement public ou associatif après avoir réussi, parfois brillamment, les concours du CAPES et du CRPE.

Cette expérience traduit une expertise incontestable en termes d’ingénierie pédagogique et de formation d’adultes et d’étudiants qui se destinent à l’enseignement de l’occitan ou en occitan. Cela d’autant plus que la majorité des enseignants du département d’occitan ont enseigné l’occitan et/ou en occitan dans le second degré et peuvent donc témoigner de leur expérience professionnelle.

Le département d’occitan de l’Université Paul Valéry Montpellier 3, en tant que dernier chaînon dans l’académie de l’enseignement de l’occitan, est bien placé pour comprendre les problématiques qui sous-tendent cet enseignement dans la conjoncture actuelle et particulièrement le manque de personnels formés pour assurer un enseignement de qualité de la maternelle au baccalauréat, de la langue mais aussi dans la langue pour ce qui est des parcours bilingues.

C’est pourquoi, par le biais du Service universitaire de la formation continue (SUFCO) de l’Université Paul Valéry – Montpellier 3, en partenariat avec le Rectorat de l’Académie de Montpellier et avec l’Office publique de la langue occitane (OPLO), le département d’occitan de l’Université Paul Valéry Montpellier 3 a mis en place une formation linguistique destinée aux enseignants du premier degré et du second degré dans le cadre du dispositif « Ensenhar professeur ».

Ce dispositif consiste en une formation spécifique d’une année scolaire divisée en deux semestres, qui a lieu sur le campus de l’Université, route de Mende à Montpellier.

Les enseignants qui bénéficient du dispositif « Ensenhar professeur » suivent des cours dispensés par les enseignants du département Occitan.

Cette formation est axée principalement sur la pratique de langue orale et écrite, mais est aussi ouverte sur la culture occitane au sens large : civilisation, langue médiévale, linguistique, didactique, histoire, littérature.

La langue d’usage dans le département étant l’occitan, tous les cours seront dispensés en occitan, ce qui permet une immersion efficace. L’accent sera régulièrement mis sur les particularités de langue gardoises cévenoles et sur des faits de civilisation et des œuvres en relation avec cette région.

Par ailleurs, notre longue expérience d’enseignants de langue a mis en évidence l’importance de la synergie entre apprenants d’origines et d’âges divers. Durant les cours, les enseignants qui bénéficient du dispositif sont intégrés dans des groupes d’étudiants afin de leur permettre d’échanger avec d’autres personnes de niveaux différents et de continuer à baigner dans la langue occitane.

De plus, les enseignants qui bénéficient du dispositif bénéficient de toutes les infrastructures de l’Université : bibliothèque universitaire, bibliothèque du département d’occitan (des milliers d’ouvrages consultables sur place et à emprunter), matériel informatique…

Durant une semaine les enseignants qui bénéficient du dispositif suivent un cours intensif de langue à Alès. Ce cours est dispensé dans la variante locale du languedocien par une enseignante titulaire du CAPES d’occitan-langue d’oc. Cette semaine sera l’occasion d’une mise en pratique, par l’immersion dans la langue, des apprentissages précédents.

Enfin, des semaines de stages ponctuent l’année en fin de premier semestre, en début de second semestre et en fin de second semestre. Le fait de les effectuer à ces différentes périodes permet aux enseignants qui bénéficient du dispositif d’une part de juger de leurs progrès, et d’autre part de ne pas interrompre trop souvent les apprentissages à l’Université.

Cette formation s’appuie donc sur une expérience pédagogique éprouvée et se fixe un triple objectif :

  • Dispenser une formation spécifique et qualifiante adaptée aux besoins des enseignant-e-s du 1er degré et du 2nd degré de l’Éducation nationale,
  • Préparer au DCL,
  • Dispenser une formation diplômante adossée aux enseignements de la Licence aménagée du département d’occitan de l’université comme caution scientifique et pédagogique.

* « 3 années en 1 » avec obtention de la Licence d’occitan (sous réserve de validation)

Plus qu’une simple formation linguistique, le département d’occitan offre ici aux enseignants qui bénéficient du dispositif « Ensenhar professeur », une formation qui leur permettra non seulement de s’exprimer dans la langue y compris dans le cadre de leurs enseignements d’autres disciplines, mais aussi d’acquérir une culture générale occitane et de renforcer leurs compétences didactiques.

METHODES PÉDAGOGIQUES

la formation est fondée sur une immersion dans la langue occitane. L’intégralité des cours a lieu dans cette langue qui est aussi la langue de communication au sein du département. Les cours qui ne portent pas directement sur la langue elle-même (civilisation, histoire, littérature, didactique) sont donc aussi des moments durant lesquels les étudiants entendent la langue et sont sollicités pour la parler. Une semaine de chaque semestre est par ailleurs exclusivement consacrée à l’usage de la langue à travers des cours intensifs axés plus spécifiquement sur les compétences attendues pour la validation du DCL (compréhension de l’écrit et de l’oral, expression écrite et orale, interaction orale). Le département d’occitan de l’Université Paul Valéry-Montpellier 3 suit les préconisations du Congrès permanent de la langue occitane (un de ses enseignants est d’ailleurs membre du bureau du conseil linguistique du CPLO).

Dans le cadre du dispositif « Ensenhar professeur », le département d’occitan est en mesure de proposer aux enseignants des activités, documents et pistes pédagogiques utilisables en classe. Cinq des enseignants de l’Université mobilisés dans ce dispositif ont enseigné dans le secondaire, deux autres participent avec eux à la formation pour la préparation du CAPES d’occitan-langue d’oc. L’un des enseignants qui intervient dans ce dispositif est formateur à l’INSPE pour les étudiants en master d’éducation qui préparent le CRPE spécial occitan et le CAPES d’occitan-langue d’oc.

Ainsi l’intégralité des cours suivis permettent d’acquérir des connaissances et des compétences réutilisables en classe par les enseignants, mais aussi de constituer tout au long de l’année un corpus de documents eux aussi utiles pour la préparation de cours ou pour un usage en classe.

Un calendrier et un emploi du temps précis – entre présence à Montpellier et éventuelles visio-conférences – seront établis et pourra être ajusté avec les professeurs formés en fonction de l’ensemble des nombreux cours qui sont proposés aux étudiants « ordinaires ».

EQUIPE PEDAGOGIQUE

L’équipe pédagogique est composée de 9 enseignants et enseignants-chercheurs :

  • Laurent ALIBERT : professeur du secondaire détaché dans l’enseignement supérieur (PRCE), docteur en études occitanes, Laurent Alibert assure des cours de langue pour spécialistes (traduction, grammaire) et pour débutant, et de littérature occitane.
  • Gilles ARBOUSSET : professeur du secondaire détaché dans l’enseignement supérieur (PRCE), Gilles Arbousset est rattaché à la faculté d’éducation et assure des cours pour le département d’occitan de l’Université Paul Valéry – Montpellier 3. Il est spécialiste de didactique et s’occupe en particulier de la préparation aux concours de l’enseignement primaire et secondaire pour l’occitan. À l’INSPE de Carcassonne où se situe son poste d’affectation, il assure la préparation au CRPE langue régionale.
  • Gilda CAITI-RUSSO : professeur des Universités, Gilda Caiti-Russo assure les cours de langue et civilisation médiévales.
  • Sylvan CHABAUD : maître de conférences, Sylvan Chabaud assure des cours de littérature et de civilisation contemporaine. Musicien et écrivain, il a une longue pratique des ateliers de création menés dans l’enseignement primaire et secondaire.
  • Quentin GARNIER : chargé de cours, Quentin Garnier prépare un doctorat de linguistique occitane. Il est spécialiste de linguistique et dialectologie.
  • Mélanie LAUPIES : professeure du secondaire détachée dans l’enseignement supérieur (PRCE), Mélanie Laupies assure des cours de langue pour spécialistes (pratique de la langue) et pour débutants. Elle s’occupe aussi de la formation des futurs enseignants du secondaire inscrits en master MEEF.
  • Yan LESPOUX : maitre de conférences habilité à diriger des recherches, Yan Lespoux assure les cours d’histoire de l’espace occitan et de méthodologie es études universitaires. Il a enseigné 13 ans dans le secondaire et particulièrement en section bilingue de collège. Il intervient aussi dans la formation des futurs enseignants du secondaire inscrits en master MEEF.
  • Hervé LIEUTARD : professeur des Universités, Hervé Lieutard assure les cours de linguistique et de sociolinguistique. Il a enseigné dans le secondaire et est secrétaire du Conseil linguistique du Congrès permanent de la langue occitane et secrétaire de l’Association internationale d’études occitanes.
  • Estelle MAZODIER : chargée de cours, Estelle Mazodier est titulaire du CAPES d’occitan-langue d’oc. Originaire des Cévennes gardoises, elle en parle le dialecte. Elle assurera les cours intensifs de langue à Alès. Elle est un membre actif de l’IEO du Gard est très investie dans la Maison d’animacion e de recèrca populara occitana (MARPOC) qui organise l’Université occitane d’été.

 

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