30-04-23 – Groupe de travail départemental Lozère 27 mars 2023

NB : le CREO n’a pas été représenté à ce groupe de travail dont nous publions ici le compte rendu qui nous a été adressé par les services de la DSDEN, ainsi que le diaporama qui a servi de support à la réunion : GT 48 27 mars 2023

La lecture des échanges confirme l’atmosphère d’échange et d’écoute de la part de l’administration que nous avons expérimentée dans les groupes de travail des deux autres départements occitans. Elle confirme également, au-delà des interrogations et critiques constructives des uns ou des autres, une volonté commune des partenaires (administration, organisations syndicales, élus, associations) d’œuvrer ensemble au développement de l’enseignement public de l’occitan.

Présents

Collège des représentants de l’administration

  • Monsieur Alexandre Falco, Directeur Académique des Services de l’Education Nationale
  • Monsieur Christophe Causse, IPR chargé de mission auprès de Mme la Rectrice
  • Madame Joëlle Rossignol, CPD LCR
  • Madame Stéphanie Pélissier, principale du collège Marcel Pierrel à Marvejols
  • Monsieur Frédéric Tourbier, principal du collège Haut Gévaudan à Saint Chély d’Apcher

Collège des représentants des collectivités locales et des mouvements associatifs

  • Monsieur Sylvain Blachon, chargé de mission Enseignement de l’OPLO
  • Madame Mélodie Chibatte, cheffe de service au Conseil Régional, direction culture et patrimoine, en remplacement de M. Rivière, chargé de mission auprès de la Région Occitanie pour l’enseignement de l’occitan

Collège des représentants des établissements scolaires et des associations de parents d’élèves

  • Représentants des personnels enseignants

– au titre de la FSU : Mme Lazès, Mme Talagrand, M. Fumel

– au titre de l’UNSA Education : Mmes Monteils et Saint-Dizier

  • Représentants des parents d’élèves

– Madame Geneviève Paulet au titre de OC-BI Lozère

Excusés

  • Collège des représentants de l’administration

  • – Madame Laurence Cornet-Debraye, IEN de la circonscription Mende-ASH
  • – Madame Nadine Lefevre, IEN de la circonscription de Marvejols
  • – Madame Chrystel Chauvin, IEN de la circonscription de Florac, chargée de mission langues vivantes et langues régionales
  • – Monsieur Stéphane Amouroux, directeur de l’INSPE de Mende
  • – Madame Martine Armanier-Moutous, principale du collège Sport et Nature à La Canourgue
  • – Monsieur Alexandre Jaffuel, principal du collège Henri Bourrillon à Mende
  • – Madame Virginie Larguier, directrice de l’école de la Coustarade à Marvejols
  • – Madame Marie-Laure Jourdan, directrice du groupe scolaire Jean Bonijol à Mende

Collège des représentants des collectivités locales et des mouvements associatifs :

  • – Madame Pantel Sophie, Présidente du Conseil Départemental
  • – Madame Patricia Brémond, Vice-présidente du Conseil Départemental – Commission Jeunesse, éducation et citoyenneté
  • – Madame Claire Fita, Vice-présidente du Conseil Régional – Culture pour tous, patrimoine et langues régionales
  • – Monsieur Vincent Rivière, chargé de mission régional enseignement
  • – Monsieur Benjamin Assié, conseiller régional délégué occitan
  • – Monsieur Esteve Cros, directeur de l’Office Public de la Langue Occitane (OPLO)

Collège des représentants des établissements scolaires et des associations de parents d’élèves

  • Représentants des parents d’élèves

– Madame Cléa Korol, au titre de OC-BI Inter régional

– Madame Martine Ralu, présidente d’Oc-Bi inter régional

***

Le Directeur Académique ouvre le groupe de travail dans la continuité de la réflexion menée ensemble. C’est ce qui justifie le premier point de l’ordre du jour. Il rappelle les difficultés repérées dans le département qui sont :

  • Les ressources humaines (problème qualitatif par manque de ressources humaines)
  • La continuité des enseignements notamment collège-lycée

Il insiste sur le fait que tous ensemble dans ce groupe de travail nous cherchons des leviers à ces difficultés :

  • d’ordre technique
  • d’ordre partenarial : avec par exemple l’enquête initiée par l’OPLO qui est riche d’enseignement
  • de l’ordre des moyens : augmentation des heures dans les collèges
  • de l’ordre des réponses inédites : ateliers linguistiques sur le bassin de Marvéjols par une enseignante en sous-service qui a développé ces interventions dans les classes de 1er degré.

Suite à la présentation de l’ordre du jour, M. Fumel représentant la FSU questionne sur la possibilité de prendre un moment pour commencer à échanger sur la convention cadre renouvelée.

Le Directeur Académique répond que cela sera possible après le CALR qui se tiendra le 30 mai. Il propose de prévoir une date fin juin.

M. Fumel précise que la FSU souhaiterait que ces échanges aient lieu avant la validation de la convention académique pour travailler en amont de l’écriture finalisée par crainte que la discussion ne concerne ensuite que la mise en place.

Le Directeur Académique précise que la position est une position académique et non départementale. Il note l’importance que les délégués du personnel y soient associés.

M. Causse, IPR, fera remonter la demande.

Présentation des éléments clés du dernier GT.

M. Causse, IPR, présente l’augmentation des heures sur le collège de Bourrillon et La Canourgue.

Le Directeur Académique précise que les effectifs sont un point dur sur lequel la dsden travaille.

M. Causse, IPR explique que le rôle confié à certains élèves comme ambassadeurs l’an passé, a certainement eu un effet positif sur les effectifs en Lycée qui restent certes faibles mais ont augmenté de façon sensible notamment à Saint Chély.

Concernant l’opportunité de mettre en place des ateliers linguistiques dans le 1er degré par une enseignante en sous-service, il précise que c’est dû à la présence d’un stagiaire à temps complet pour l’année dans le département.

Le problème de ressources humaines implique aussi des difficultés de continuité des parcours.

Mme Paulet, pour Oc-Bi 48 relaie la demande des parents d’élèves de Mende et de Marvéjols pour avoir une poursuite du cursus bilingue au collège. Sur le collège de St-Chély la demande est moins importante puisque les élèves sortant du cursus bilingue peuvent s’inscrire à l’option occitan où ils ne sont qu’entre eux (pas de débutants dans le cours). Mme Paulet attire l’attention sur le fait que le discours doit être choisi et précis. Certains principaux de collège parleraient de parcours bilingue en place de parcours bilangue. Elle rappelle aussi que les parents demandent une DNL enseignée en occitan

M. Causse IPR répond qu’il n’y a pas de ressources actuellement pour mettre en place cet enseignement.

Mme Paulet (Oc-Bi) demande s’il ne serait pas possible de mettre en place un enseignement attrayant pour ces élèves comme par exemple un parcours patrimoine, culture….

Mme Saint-Dizier pour l’UNSA exprime son étonnement quant au manque de ressources dans le premier degré puisque des lauréats au CRPE spécial sortent chaque année.

Mme Rossignol, CPD, explique qu’il y a des années où aucun lauréat n’intègre la Lozère comme par exemple en 2022. Quand des lauréats arrivent en Lozère, ce n’est pas toujours leur choix et demandent leur mutation dès que possible. De fait, il ne reste pas beaucoup de ressources en Lozère

M. Causse, IPR précise que pour la rentrée 2022 sur les 8 postes au CRPE spécial, 3 seulement ont été pourvus faute de candidats et que personne n’a été nommé en Lozère.

M. Blachon pour l’OPLO indique que cette année, une étudiante de la FDE de Mende a obtenu une bourse « ensenhar » pour passer le CRPE spécial. Elle souhaiterait rester en Lozère.

Mme Rossignol, CPD explique que depuis la rentrée 2022 une formation à la préparation au CRPE spécial a ouvert à Mende dans l’espoir, notamment, de former des enseignants en occitan qui resteront en Lozère.

Le Directeur Académique pense que le problème du départ des jeunes vers d’autres villes n’est pas spécifique à l’occitan. Il émet le souhait de former des locaux pour les garder dans le département.

M. Tourbier principal du collège de St Chély présente le problème qu’il rencontre avec la création d’un poste occitan sur son établissement. L’enseignante contractuelle qui est là depuis des années va devoir partir et se retrouvera sans travail alors qu’elle avait 16 h de cours par semaine sur son collège et que c’est elle qui a monté l’option avec beaucoup de succès. Il fait remarquer ses compétences avérées. Une enseignante entrante dans l’académie semble intéressée mais elle a déjà demandé un recours pour ne pas quitter l’académie de Toulouse. Le principal craint que cette personne ne soit que de passage et que ce mouvement mette à mal l’enseignement de l’occitan qui touche actuellement 1/3 des élèves.

M. Causse IPR indique que la personne susceptible de venir aurait une valence histoire géographie et que cela est intéressant pour la mise en place d’un cursus bilingue au collège même si on comprend bien la situation personnelle de Mme Baffie contractuelle actuellement, un poste permettra de stabiliser l’enseignement de l’occitan et donne une légitimité à notre discipline.

M. Tourbier regrette qu’il ne soit pas possible de valider les compétences de Mme Baffie par un CAPES interne.

M. Fumel de la FSU se montre surpris des propos tenus par le principal. Il pense que quand les services arrivent à créer un poste d’occitan pour stabiliser l’enseignement c’est quand même intéressant même s’il comprend les relations humaines qui peuvent lier la contractuelle et le principal. Il précise que partout où il est possible de créer un poste d’occitan, l’idéal est de le créer.

M. Tourbier exprime le fait que tout le travail de grande qualité fait par cette contractuelle ne semble pas reconnu et le regrette.

Mme Monteils de l’UNSA souligne la justesse des propos du principal. Pour elle, l’intérêt de créer des postes fixes et la réalité du terrain peuvent paraitre parfois opposés. Elle demande que soit trouver une solution pour les personnes touchées.

Le Directeur Académique précise que lors du groupe de travail préalable à la création de cette chaire, il y avait accord sur la création de ce poste. Il relève la tension entre le niveau de qualification du poste et celui de la professeur contractuelle. Il entend l’attente des familles même si la professeur actuelle est tout à fait compétente et affirme qu’une réflexion va être menée pour dénouer le problème.

Mme Monteils de l’UNSA dénonce le fait que le concours interne n’existe plus.

M. Blachon de l’OPLO précise que dans le cadre de la nouvelle convention, il a été demandé qu’un concours interne pour l’occitan soit ouvert.

Mme Talagrand de la FSU demande quelles sont les valences du capes occitan.

M. Causse IPR répond que le capes occitan existe avec la valence histoire, géographie, espagnol, anglais, et lettres. Il complète en disant que la bivalence mathématiques et sciences est demandée…

Mme Talagrand de la FSU demande si un professeur de mathématiques peut passer le capes occitan.

M. Causse IPR répond que le DCL est recommandé dans ce cas-là. Le dispositif DAL (Devenir autonome en langue) inscrit au PAF peut permettre de le préparer.

M. Fumel de la FSU revient sur le fait que la solution est nationale. Il rappelle que la FSU revendique l’ouverture d’un concours interne pour l’occitan. Il pense que cela devrait apparaitre dans la convention cadre si le ministère a la volonté de l’ouvrir.

Renforcer la cohérence des parcours  –  dynamiser/mobiliser les ressources humaines

Le Directeur Académique précise que le fléchage du poste vacant sur l’école maternelle de Langogne est fait pour stabiliser l’enseignement renforcé et rappelle que les élus sont engagés sur cette question.

Mme Paulet d’Oc-Bi 48 relève qu’un parcours se dessine sur Langogne et pose la question d’un enseignement bilingue. Elle rappelle que le poste de l’école élémentaire avait été fléché dans ce sens là il y a quelques années.

Mme Rossignol CPD explique que cela n’a pas été possible l’an passé par manque d’enseignants compétents en occitan sur l’école élémentaire.

Le Directeur Académique ajoute que si cela devient possible, la question sera étudiée.

Mme Lazès de la FSU demande à revenir sur la situation de l’école de Florac. Elle précise que même si la FSU est favorable à l’enseignement de l’occitan, ils sont aussi porte-parole des enseignants. Sur Florac, les enseignants expriment un réel mal-être. L’équipe enseignante a le sentiment que l’enseignement renforcé leur a été imposé. Elle pointe un manque d’espace, de matériel, des problèmes d’emploi du temps,… Elle exprime des craintes qu’on enlève un personnel actuel pour en mettre un compétent en occitan, des craintes qu’un échange de service soit imposé, … M. Chambon, qui enseigne en occitan sur cette école relève cependant de beaux progrès et un intérêt fort des élèves. Mme Lazès d’une clarté est nécessaire sur ce qui s’y fait actuellement et pense que cet exemple n’est pas à reproduire à l’avenir car l’équipe n’arrive pas à s’y retrouver. Cela expliquerait l’anxiété exprimée par les collègues.

Mme St Dizier de l’UNSA exprime son soutien aux langues régionales mais exprime le fait que pour progresser, l’entente de tous est nécessaire, tous dont les enseignants. Elle relève que les craintes sont les mêmes dans l’équipe de Langogne. Elle pense qu’un travail est à faire mais comment ?? Elle dénonce aussi un problème qu’il y aurait pour les inclusions dans les classes dites « monolingues ».

Mme Paulet d’Oc-Bi rappelle que les parents d’élèves de Florac demandent l’implantation d’un cursus bilingue sur l’école élémentaire de Florac. Elle questionne sur le fait que le directeur d’école ne soit pas invité au GT, cela lui permettrait peut-être de comprendre les enjeux de cet enseignement et permettrait de faire baisser les craintes.

  1. M. Blachon de l’OPLO reprend la proposition de Mme Paulet et pense que le groupe de travail serait un lieu d’acculturation des directeurs d’école qui comprendraient mieux ensuite les enjeux politiques, l’importance pour le territoire, un sentiment d’intégration à la société, à l’environnement, …

Le Directeur Académique présente les trois piliers à prendre en compte dans cette situation :

  • les enjeux de l’enseignement
  • l’attente des familles (forte dès juin 2020 et dialogue de 2020 à 2022)
  • l’équipe enseignante qui a sa logique personnelle et organisationnelle

Actuellement, on est dans le cas d’une péripétie. Il entend l’expression professionnelle d’un collectif d’enseignants. Une réunion va venir sans tarder pour re-discuter de tout cela avec l’équipe, pour trouver une solution et lever les obstacles. Le directeur académique prend le temps du dialogue. Il comprend les équipes et précise qu’on doit travailler avec leur anxiété.

Mme Paulet d’Oc-Bi demande comment va s’organiser l’enseignement à la rentrée.

Mme Rossignol CPD explique que l’enseignement renforcé va se poursuivre pour les nouveaux CP et les CE1. Elle précise que l’IEN de la circonscription et elle-même ont déjà rencontré les directeur – directrices des deux écoles le 4 février pour commencer à réfléchir à l’organisation. Rien n’est encore arrêté ; les équipes doivent faire une proposition. Mme Rossignol leur a dit se tenir à leur disposition pour les aider dans cette réflexion.

Mme Lazès de la FSU demande que soit préciser les modalités d’enseignement de l’occitan sur les deux écoles car les enseignants s’y perdent un peu et doutent.

Mme Rossignol CPD précise qu’à l’école maternelle, il s’agit d’un enseignement bilingue français/occitan à parité horaire et qu’à l’école élémentaire il s’agit d’un enseignement renforcé de la langue occitane à raison de 3 h par semaine.

M. Blachon de l’OPLO salue les efforts faits et la détermination de la dsden 48 pour faire avancer le dossier.

M. Causse IPR reprend le cours du groupe de travail en précisant que dans le second degré au niveau de la continuité, c’est en Lozère que la présence de l’occitan est la plus importante de l’académie : 7 collèges sur 12 proposent l’option et 2 lycées sur 3.

Mme Pélissier principale du collège de Marvejols revient sur le sous-service de Mme Rouquette qui lui a permis d’intervenir dans les écoles du bassin. Si elle n’a plus de sous-service à la rentrée, la situation changera.

Mme Lazès de la FSU demande s’il ne serait pas possible d’avoir 2 h d’enseignement spécifique pour les élèves bilingues et 2 h pour les LV.

M. Causse IPR répond que tout dépend de l’utilisation de la marge dans les établissements.

M. Fumel de la FSU ajoute que cela dépend aussi de la taille de la marge. Il demande que le texte de la nouvelle convention impose des engagements de la part des collectivités territoriales mais aussi de la part de l’éducation nationale. Il demande le fléchage d’heures adéquates en évitant la marge DGH des établissements scolaires.

Mme St Dizier pour l’UNSA dit qu’il faut avoir les moyens des objectifs affichés et que c’est cela aussi qui pose problème dans les équipes.

Le Directeur Académique remercie vivement Mme Rouquette pour sa solidarité territoriale car en sous-service, elle ne serait pas obligée d’assurer ces ateliers linguistiques. Il demande à l’IPR et la CPD de rencontrer les élus pour leur expliquer ce fonctionnement. Il souligne l’intérêt du partage de la culture en milieu rural et ses bienfaits.

Mme St Dizier de l’UNSA regrette que depuis l’apparition des plans math et français dans le 1er degré, les animations pédagogiques ne soient centrées que sur les fondamentaux. Le fait que l’animation pédagogique soit prise sur le temps personnel des enseignants implique moins de présents. Elle ajoute que si la formation continue était au choix des équipes selon leurs projets, cela permettrait de lever les inquiétudes et craintes des enseignants concernant l’enseignement renforcé.

Mme Lazès pour la FSU souscrit à ces propos.

Les projets

Pour le 1er degré et les 6ème, Mme Rossignol CPD présente rapidement le projet pédagogique académique et sa clôture avec les « encontradas » le 6 juin à Mende.

Elle présente ensuite le GRAF (groupe de recherche action sur les fondamentaux) initié par l’OPLO et qui permet la création de ressources pour les enseignants afin de les former à enseigner les mathématiques en langue 2.

M. Blachon de l’OPLO souligne le travail important fait par l’équipe. Il ajoute l’importance du fait que cela permet aussi aux CPD des différentes académies de se connaitre et de travailler ensemble.

Causse IPR présente le projet « Fest’òc » de Marvejols porté par la communauté de communes qu’il remercie.

Mme Paulet d’Oc-Bi 48 précise que l’association sera présente aussi sur le festival en proposant un atelier de danses traditionnelles. L’association organisera aussi un concert sur Florac et des ateliers de danses et chants sur Mende.

Mme Pélissier principale du collège de Marvejols précise que le projet « manade » entre dans le cadre du projet académique 2nd degré « contes, fables et légendes ». Elle souligne le travail fait par Mme Rouquette dans le cadre de la liaison cm2/6ème. Elle ajoute qu’un cours d’occitan a été proposé lors des portes ouvertes de l’établissement.

M. Tourbier principal du collège de St Chély indique que tous les ans, Mme Baffie organise un voyage dans une région où l’occitan est parlé. Cette année, les élèves se rendront dans ce cadre là dans les vallées occitanes d’Italie.

Le Directeur Académique remercie tous les acteurs de porter et de soutenir des projets.

Présentation par les partenaires

M. Blachon de l’OPLO présente un diaporama faisant la synthèse de l’enquête menée conjointement OPLO/DSDEN (PrésentationOPLO_GT_printemps2023_48_v2).

En préambule, il remercie Mme Albert, CPD LCR de l’Aude qui a initié cette enquête d’abord dans son département et les services de la DSDEN pour la diffusion auprès des enseignants.

Le dispositif « Ensenhar » ne semble pas connu par les enseignants du département (seulement 5 le connaissent). On note un vrai intérêt autour de l’occitan et de la formation.

Pistes de travail

  • CRPE occ
  • Suivis des habilités : où sont-ils ? Exploitent-ils leur habilitation ?
  • Formation sur le temps de travail
  • Mobilités : parfois on perd la mémoire des ressources car elles bougent suivant les mobilités des uns et des autres
  • Prévoir une prochaine enquête pour le 2nd degré (trop peu de personnes y ont répondu cette année pour qu’elle soit exploitable)

Le Directeur Académique note le besoin de mieux faire connaitre le dispositif « ensenhar » et propose qu’un point soit fait lors du GT suivant. Il relève une absence de demande de formation dans le sud-est du département. Il remercie l’OPLO pour ce travail.

Mme St Dizier pour l’UNSA demande que ces indicateurs soient pris en compte dans la préparation du prochain plan de formation départemental.

Mme Lazès pour la FSU souscrit à ces propos.

Mme Chibatte de la Région remercie le directeur académique pour le travail réalisé dans le département et souhaite qu’il se poursuive. Elle indique que la Région se tient à disposition pour aider à l’ouverture de sites d’enseignement renforcé. Elle présente ensuite les 30 mesures phares du plan Cultura Viva : https://www.laregion.fr/Cultura-Viva-Nos-langues-occitane-et-catalane.

M. Fumel pour la FSU demande dans le cadre de la convention, quels ont été les budgets alloués à l’enseignement de l’occitan.

Mme Chibatte de la Région ne dispose des chiffres en séance mais donnera les informations à M. Rivière qui les transmettra.

M. Causse IPR clôt le groupe de travail en remerciant tous les présents. Il excuse le Directeur Académique qui a dû s’absenter pour une autre réunion.

 

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