21-01-22 – Groupe de travail occitan Lozère – quelques notes du CREO lENGADÒC

Une trentaine de participants parmi lesquels nous avons noté

  • Les représentants de l’administration et de l’animation pédagogique, DASEN, IEN langues, chargé de mission IPR d’occitan, conseillère pédagogique départementale
  • Plusieurs principaux de collèges
  • Le directeur de l’INSPE
  • Le conseiller régional délégué aux langues catalane et occitane, par délégation de la présidente de Région et le chargé de mission
  • Une représentante de la présidente du conseil départemental
  • 2 représentants de l’OPLO
  • Les représentants syndicaux du SE/UNSA, du SNES et du SNUIPP (Refus de FO de siéger : voir en ligne sur notre site : http://www.felco-creo.org/20-01-22-courrier-du-snudi-fo-lozere-a-propos-du-groupe-de-travail-occitan/.
  • La présidente et le chargé de mission pour OCBI Occitanie ainsi que la présidente OCBI Lozère
  • Le représentant de l’ADOC
  • Moi-même pour le CREO Lengadòc.

Sentiment général partagé par tous : atmosphère de travail sérieuse, écoute réciproque, volonté commune de travailler ensemble pour le développement de l’enseignement public de l’occitan.

Mes interventions au nom du CREO

  • j’ai souligné le changement d’atmosphère extrêmement positif depuis que toutes les parties se sont groupées pour l’application de la convention
  • j’ai regretté les carences de la réflexion au sujet du lycée alors qu’il s’agit là d’un maillon essentiel pour assurer la continuité avec l’Université et l’INSPE et donc pour enrichir le potentiel de ressources humaines
  • j’ai signalé, une fois de plus, l’obstacle que représente l’implantation de la formation INSPE – occitan à Carcassonne pour les étudiants lozériens et demandé qu’une solution soit trouvée pour que cette formation puisse être aussi proposée à l’INSPE de Mende, évidemment en lien avec le formateur de Carcassonne dont les compétences sont connues et reconnues
  • concernant les blocages qui se manifestent ici et là pour des ouvertures bilingues, j’ai signalé que notre longue expérience, au CREO, nous rendait évidente la nécessité du dialogue avec les personnels en place. On n’impose rien par l’autorité, sauf à créer des tensions insupportables pour les collègues occitanistes eux-mêmes une fois en place
  • j’ai demandé que les parties présentes (autorités académiques, syndicats, élus…) interviennent pour l’ouverture de sessions de CAPES interne: en effet, nous avons, en Lozère comme ailleurs, des collègues contractuels qui accomplissent un travail remarquable, qui ont développé des compétences professionnelles évidentes, mais qui n’ont pas le temps, ni les prérequis universitaires pour préparer le CAPES externe au niveau Master 2
  • j’ai souligné la nécessité de moyens spécifiques affectés à l’occitan, hors marges des établissements, afin de mettre les heures à l’abri de la concurrence entre options et autres exigences (dédoublements…). J’ai rappelé que les 3 heures de marge par division (règle actuelle en collège) existaient dans toutes les académies, mêmes celles qui n’avaient pas à charge une langue régionale. Les académies concernées par les langues régionales devraient donc disposer de moyens spécifiques supplémentaires pour assurer correctement ces enseignements en plus de leurs autres obligations.
  • J’ai signalé des cas d’impossibilité de cumul de l’option occitan avec d’autres options (occitan-sport à Marvejols, par exemple.

Je remercie l’administration d’avoir reçu mes propos avec bienveillance

Parmi les bonnes nouvelles, je signale

  • l’engagement du directeur de l’INSPE de mettre en place une formation en partie en lien avec Carcassonne (enseignement hybridé) avec un complément de formation linguistique donné sur place.
  • la progression de la situation sur Florac. Si l’équipe en place bloque sur le bilinguisme, il sera peut-être possible de créer une structure intermédiaire (enseignement renforcé à trois heures).

Je note

  • l’efficacité de la méthode : le diaporama avait été fait à partir de chacun des collèges de la Lozère et de leurs écoles de bassin : il faisait apparaître clairement l’offre d’enseignement actuelle, les perspectives de suivi et de continuité et les secteurs à renforcer. Tout au long de la projection commentée, la parole était librement ouverte à tous les participants
  • le volontarisme partagé de la part de l’Administration et de la Région dont le propos initial de l’élu ne faisait aucun doute sur les engagements à appliquer la convention en cours et à préparer la convention à venir.

Merci à tous les présents qui ont bien voulu relire ces notes.

Marie Jeanne VERNY, CREO Lengadòc

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