Cet ouvrage, paru en 2003, a été coordonné par Jean-Claude Forêt, organisateur du colloque de même titre.
Photo Georges Souche.
Cas singulier que celui de Gardy dans la littérature occitane. L’acuité de sa lecture et son érudition ont balisé le champ des lettres d’oc, de l’âge baroque à la période contemporaine. Mais en détournant l’attention de lui et en taisant systématiquement son nom, son travail de critique a occulté, par l’autorité même qu’il s’est acquise, l’œuvre du poète qu’il n’a cessé d’être. Une injustice qu’a voulu réparer le colloque qui s’est tenu à la bibliothèque centrale de Montpellier le vendredi 1er mars 2002.
Ces études ne concernent que l’œuvre littéraire de Philippe Gardy. Outre les textes épars en revues, une dizaine de recueils brefs et denses donnent à entendre cette parole discrète jusqu’au secret, parcimonieuse et exigeante, déroutante et énigmatique, tour à tour somptueuse et douloureuse. Cette poésie ne cesse de nous interroger sur le mystère de notre incarnation, sur notre entrée dans le temps, la matière et la vie, cela dans un lyrisme dépourvu de toute sentimentalité, étonnamment concret, qui tente de remonter aux sources obscures de l’être en renonçant a toute illusion, nostalgie ou concession à la facilité.
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Sommaire
- Discours d’accueil de M. Henri Talvat, Maire adjoint de Montpellier, chargé des affaires culturelles
- Bibliographie de l’oeuvre poétique
- Bibliographie partielle de l’œuvre critique en volumes