12-10-22 – Compte rendu de l’AG du CREO du 8 octobre 2022

Présents

Fabienne Albert, Eric Astié, Catherine Bataller, Benoît Bolano, Béatrice Bringué, Robin Chouleur, Delphine Colras, Mélanie Laupies, Jaumelina Martin, Claudine Paul, Alexandre Pesson, Céline Serva, Claire Torreilles, Julien Konopnicki, Marie-Jeanne Verny.

Excusés

Guy Bonnet, Chantal Canal, Elian Cellier, Silvan Chabaud, Deva Dauriac, Cyril Fallet, Véronique Fiol, Laura Galibert, Denis Galvier, Noémie Giner, Marc André Jullian, Régis Labedan, Michel Lafon, Estelle Lame, Yan Lespoux, Philippe Martel, Carine Maury, Clémentine Mayzoué, Joëlle Rossignol, Josette Soliva

1 – Rapport moral, rapport d’activité (cf. Annexe 1)

Le rapport d’activité est publié dans Ensenhad’Oc, p. 5 et se trouve à l’annexe 1.

Points positifs

La présidente se félicite le l’augmentation sensible du nombre d’adhérents (de 75 à 120 en 5 ans, avec une progression constante) et du rajeunissement du recrutement. Elle trouve agréable de travailler en fédération intergénérationnelle.

La relation avec le rectorat continue à s’améliorer suite à l’application de la convention, au vote de la Loi Molac. Le CALR est tenu régulièrement (annonce de deux réunions en cette année scolaire) et surtout le conseil est, comme cela est recommandé dans les textes, préparé par des groupes de travail départementaux qui impliquent les DASEN.

En premier degré, il y a une bonne dynamique. Des cursus bilingues sont ouverts en bonne concertation avec les services et les enseignants des écoles. Quand il y a des résistances, comme à Florac, on crée des filières non bilingues mais avec enseignement de langue renforcé.

Une nouvelle convention Rectorat / Région est en préparation et le CREO a été consulté sur un contenu qui prendrait pour modèle la convention bretonne, signée au printemps 2022, et signée par les universités bretonnes. Le CREO a fait des remarques sur le texte proposé et a demandé aux services de la Région d’insister pour que les facs de Toulouse et Mtp signent aussi ce « conventionnement ». Demande est faite à Mélanie Laupies, présente en visio, de répercuter la chose auprès de ses collègues et de voir comment insister à l’intérieur de la fac.

En négatif

Le point noir c’est la situation toujours problématique du second degré, surtout en lycée. On est passé en quelques dix ans de 20 lycées où l’occitan était enseigné à 7, et de 56 profs. à une trentaine. Cela représente un trou énorme dans la formation, qui a des conséquences sensibles sur le recrutement d’étudiants à la fac et à l’Inspe. Toute la chaîne est impactée : postes mis au concours, nombre d’admis (CRPE spécial, Capes, Agreg.)

La présidente insiste auprès des adhérents du 2nd degré pour qu’ils se mobilisent et se concertent afin de faire savoir au CREO comment l’association peut intervenir efficacement à tel ou tel niveau pour aider à remonter la pente. Une intervention non calibrée et non concertée peut être tout-à-fait malencontreuse.

Les actions du CREO

De nombreuses actions ont été menées cette année. Le CREO a été présent à l’Estivada de Rodez, Salinelle, Narbonne, à la journée des associations de Montpellier, où les collègues présents ont renouvelé leur demande auprès des élus rencontrés ce jour-là de la pose de plaque extérieures pour signaler visiblement les écoles bilingues publiques. Seront-nous enfin entendus ?

Voir, sur tous ces points, le site du CREO où toutes les actions sont précisément répertoriées et décrites : http://www.felco-creo.org/creo-lengadoc/

Présence de l’occitan dans la vie publique

Chacun est invité à prendre contact avec le député de sa circonscription pour présenter l’existence et les projets du CREO, proposer des actions de reconnaissance et de valorisation de la langue et de la culture dans l’espace public. Par exemple les inviter à faire en sorte que les conseils départementaux signent la convention en cours d’élaboration. L’Aude est favorable. Il faut intervenir dans le Gard, la Lozère et l’Hérault.

Alexandre fait remarquer que nous pouvons / devons utiliser le matériel de com. à notre disposition, outre les dépliants du CREO, par exemple la « mallette de premiers secours » éditée par le CIRDOC. Recenser de toute façon les outils de promotion qui existent.

Le collectif national « Pour que vivent nos langues »

Comme membre de la FELCO, Marie-Jeanne Verny participe activement au collectif. 50 candidats aux législatives élus députés sollicités (avec un questionnaire établi consensuellement) pour donner leur position sur la question des langues régionales ont répondu à 10 %, ce qui représente un bon résultat.

Le rapport moral est voté à l’unanimité.

II – Rapport financier. (cf. Annexe 2)

Robin Chouleur lit le rapport rédigé par la trésorière, Josette Soliva.

Nous retenons que les chiffres montrent une reprise des activités avec un bilan positif (les années 19-20-21 avaient un bilan négatif). Le résultat de l’exercice est de 1683 euros.

La vente de livres a repris. Les cotisations sont rentrées mieux et plus vite (12 écoles et 101 adhérents), sans doute à cause du dispositif : Hello Asso. Le montant des subventions (Département de l’Hérault et Région) s’élève à 2300 euros, sachant que la subvention de 1500 euros la Région est affectée sur la journée Total Festum sur laquelle le CREO investit également 1500 euros de ses fonds propres.

Le bureau propose de poursuivre l’aide aux projets et à la formation.

Discussion engagée sur la proposition de 2000 euros pour les projets, avec date de limite de dépôt des demandes au 31 déc. 2022. L’assemblée décide d’élever cette somme à 3000 euros, en privilégiant les établissements qui n’ont pas reçu d’aide les années précédentes et les représentations artistiques qui font une place sérieuse à la culture et à la langue occitanes.

Rapport financier et budget prévisionnel votés à l’unanimité et quitus donné à la trésorière.

III – Discussion

* Le bulletin Ensenhad’Oc.

L’excellente qualité du bulletin de cette année est saluée, grâce à tous ceux qui ont participé à la rédaction.

La question se pose sur l’envoi. Doit-il être numérique ou papier ou les deux comme à présent ?

Contre : le vice-président trouve la solution actuelle dépassée. Les frais postaux sont élevés. La vérification des étiquettes fastidieuse (merci à Monique Palomarès et aux CPD, ainsi qu’à M-J Verny et à tous ceux qui ont prêté main forte.)

Pour : MJV souligne que les réponses aux questions posées sur les préférences des adhérents (les seuls que nous puissions consulter, c’est-à-dire 1/3 des envois de bulletins) n’ont pas donné de résultat significatif. L’envoi postal lui semble utile pour donner à tous ceux qui reçoivent le bulletin un bulletin d’adhésion et un formulaire de pouvoir pour l’AG. Le papier donne une certaine visibilité à l’association et à son travail, c’est encore un outil de reconnaissance. L’envoyer aussi à ceux qui ne sont pas à jour de leur adhésion peut les encourager à le faire à nouveau. Elle pense que la richesse du bulletin de cette année a eu une influence sur la hausse des adhésions.

On propose de reconsidérer la question au mois de juin.

Alexandre fait remarquer que les étudiants qui paient demi-tarif d’adhésion ne peuvent accéder à l’abonnement au Senhal ni au Diari. MJV propose de demander d’envoyer des invendus du Diari aux étudiants.

* Subvention à ZO Petaçon.

Fabienne expose ses craintes relatives à la subvention accordée par la Région à l’association ZO Petaçon (voir annexe 3) qui permet de financer les activités pédagogiques et les projets académiques et départementaux.

C’est l’occasion de rappeler les trente ans d’existence de Zo Petaçon et son rôle de soutien indéfectible et indispensable aux projets dont nous faisons, en premier et en second degré, le fondement de notre démarche didactique (et ce bien avant que les instances supérieures ne fassent la découverte puis la promotion de la pédagogie de projet !)

Il faut expliquer aux élus la spécificité de cette association relais, ses principes d’action, dans le cadre de la collaboration entre la Région et le Rectorat, telle qu’elle est définie depuis 1981 et réaffirmée ensuite dans tous les textes sur l’enseignement. Le CREO est autre chose. Il est une association professionnelle et, même s’il aide ponctuellement tel ou tel projet, il ne se situe pas sur le même plan d’intervention que ZO Petaçon.

* Total Festum à Marvejols. (cf. Annexe 4)

Le thème de la journée d’études et d’échanges est celui du conte. La date est à fixer, au mois de mai, comme d’habitude et pour les mêmes raisons : le mois de juin est pris par les rassemblements 1er degré. Merci beaucoup à Joëlle et Christophe d’avoir envoyé un descriptif très précis et cohérent du programme de la journée, pour la partie didactique aussi bien que pour le choix des spectacles.

* Formation OPLO « Ensenhar » en direction des professeurs.

Céline informe qu’une trentaine de demandes de formation (700 heures avec détachement d’un an) a été recensée par l’OPLO qui est maître d’œuvre de ce projet de formation de formateurs.

Répondant à une question de Robin, MJV rappelle l’intérêt de cette formation lourde et le souci qu’elle a manifesté – souci que nous partageons – que celle-ci soit assurée avec toutes les garanties pédagogiques et administratives de sérieux, à la mesure des attentes du public concerné. Ce sont des professeurs certifiés ou agrégés ou des professeurs des écoles à qui il faut offrir autre chose qu’une animation linguistico-culturelle vaguement définie, mais une véritable formation.

Le CREO exprime son accord entier sur la question et sur la nécessité, en Languedoc, de confier à l’université (qui répond toujours très professionnellement sur les plans administratifs et pédagogiques aux appels d’offre), la partie scientifique de cette formation. Nous souhaitons que la compétence universitaire soit prise en compte, comme il convient, dans le choix des instances et des lieux de formation. Et nous demandons que soit inscrit dans la convention le principe de la priorité à la véritable efficacité (institutionnelle) sur la base des évaluations des années précédentes, cf. Ensenhad’oc page 13.

Les professeurs formés (bien) seront utiles au développement de l’enseignement, aussi bien en premier degré qu’en second degré qui, comme nous l’avons vu, est en train de péricliter.

* DCL – Diplôme de compétences en langue

Il importe de faire savoir à tous que l’inscription de 100 euros pour passer la DCL est prise en charge par l’OPLO à la hauteur de 80 euros. Le DCL figure dans les CV. Il n’est pas du tout négligeable. Ni pour les profs. Ni pour les artistes qui peuvent ainsi justifier d’un niveau de langue que nous avons besoin de connaîte pour nos choix de spectacles et de collaboration.

* FLAREP

La présidente rappelle que le 36e colloque de la FLAREP se tiendra en Bretagne du 22 au 24 octobre et que c’est un lieu important d’amitié, de réflexion et d’échanges avec des gens de toutes les langues de France

* Questions diverses

Dossier de candidature « Mtp capitale de la culture ».

Le CREO a été sollicité par Calandreta pour se joindre à un projet déjà bien avancé. Réponse a été donnée qu’il fallait, pour répondre à la demande de la municipalité de rédaction d’un projet collectif sur l’occitan dans la culture, désigner un maître d’œuvre reconnu par tous. Le CIRDOC nous semble être cette instance fédérative.

Cours pour adultes.

Comment répondre aux demandes récurrentes (foire des assos. per exemple) de cours pour adultes. Nous devons nous en soucier. Réunir les parents qui veulent apprendre la langue, parler occitan avec des adultes. Il faut trouver des lieux. Une salle de classe ? Un lieu privé ? Associatif ? Céline Serva, Benezet Bolano e Robin Chouleur s’occupent de trouver des réponses.

Poste de CPD dans le Gard

Jaumelina part à la retraite à la fin de l’année. Le CREO doit veiller à exprimer le besoin de nommer un spécialiste en langue occitane.

 

IV– Election CA et bureau

CA

Plusieurs collègues absents ont répondu par mel : Denis Galvier, Déva Dauriac, Carine Maury acceptent de rester au CA. Yan Lespoux accepte de représenter la fac. Clémentine Mayzoué ne souhaite pas être au bureau ni au CA.

À l’exception d’ Eric Astié, Mélanie Laupies et Claudine Paul, les présents acceptent de rester au CA.

CA voté.

  • ALBERT Fabienne, Conseillère pédagogique Aude
  • BATALLER Catherine, Professeur collège Clt-l’Hérault
  • BOLANO Benoît, Pr. école bilingue Montpellier
  • BRINGUE Béatrice, Pr. collège Montpellier
  • CHOULEUR Robin, P.E.S Carcassonne
  • COLRAS Delphine, Pr. école bilingue Montpellier
  • DAURIAC Déva, Pr. école bilingue Clt l’Hérault
  • GALVIER Denis, Pr. école Sommières
  • KONOPNICKI Julien, Pr. certifié
  • LAME Estelle, Pr. Collège Clapiers
  • LESPOUX Yan, mcf. Paul-Valéry
  • MARTEL Philippe, Pr. d’université émérite
  • MARTIN Jacqueline, Conseillère pédagogique Gard
  • MAURY Carine, Pr. collège Montpellier
  • MAYZOUE Clémentine, Pr. école bilingue Béziers
  • NUEL Isabelle, Pr. école bilingue Mireval
  • PESSON Alexandre, INSPE
  • SERVA Céline, Conseillère pédagogique Hérault
  • SOLIVA Josette, pr. des écoles Montpellier
  • ROSSIGNOL Joëlle, Conseillère pédagogique Lozère
  • TORREILLES Claire, pr. retraitée. Montpellier
  • VERNY Marie Jeanne, Pr. d’université émérite

Bureau 

  • Présidente : Marie-Jeanne Verny.
  • Vice-président : Benoît Bolano.
  • Trésorière : Joseta Soliva, trésorier-adjoint : Robin Chouleur.
  • Secrétariat : Clara Torreilles, Delphine Colras.
  • Communication : Julien Konopnicki.

Bureau voté.

Séance levée à 12 h 30.

Compte rendu rédigé par Delphine Colras et Claire Torreilles, cosecrétaires.

 

 

 

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