21-05-25 – De nombreux hommages en mémoire de notre cher Gérard Gouiran

qui nous a quittés le 14 mai 2025. Voir sur ce site : Gerard Gouiran nos a quitats / Gérard Gouiran nous a quittés

Elegits – ancians elegits

Benjamin Assié

Una perda granda ; conservarai lo remembre d’un professor dels grands e d’un òme de grandas qualitats umanas.

Boris Bellanger (conse-adjunt a l’occitan de Mtp)

J’adresse mes sincères condoléances à sa famille, ses amis ainsi qu’à toute la communauté universitaire.

Marie Meunier (anciana conselhièra regionala)

Mes très sincères condoléances à sa famille et à ses amis . J ai beaucoup apprécié cet enseignant, un passeur d’Histoire. Merci

Bruno Paternot (Montpelhièr agglo)

J’apprends avec une tristesse sourde le départ de Gérard Gouiran, qui fut un professeur inoubliable. Il a réussi à transmettre l’amour inconditionnel de la littérature médiévale occitane à plusieurs générations d’étudiant•es. Les mots me manquent pour décrire comme je courrais vers la salle A105 pour suivre son enseignement. Ce n’était pas un puit de science car pour les puits il faut faire fonctionner la poulie, le seau, la corde. Lui, il nous versait directement sont expérience à ne plus savoir qu’en faire. Chaque étudiant•e était perdu le premier cours : comment prendre des notes, comment retenir tout ce qui était dit, comment prendre autant ? Puis chacun•e essayait à sa manière : Marie avait acheté un dictaphone, Mathieu écoutait sans prendre de notes, je notais les digressions dans les marges, me prenant pour un moine copiste qui adorait autant les gloses que les poèmes. Dure sera l’aube demain, sans Gerard Gouiran. Il fut aussi un modèle de générosité pédagogique pour bon nombre de profs. Transmettre, c’est donner tout, tout le temps et avec ce sourire malicieux au coin des lèvres. Il n’est pas vraiment parti, il est en nous.

Eric Penso (vice-psdt agglo)

Une bien triste nouvelle !! Condoléances émues

Collègas de la 73 + AIEO

Aurelia Arkotsa

Bonsoir – gau on, Je viens d’apprendre, par Gwendal également, le décès de Gérard Gouiran pour qui j’avais beaucoup d’admiration. Merci, eskermila Xarles, pour orner la mémoire de Gérard avec le bouleversant poème de Bertrand, le poète tant aimé. Amitiés,

Myriam Cabré, présidente association internationale d’études occitanes

C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de l’un des membres les plus actifs et appréciés de l’AIEO : assesseur de 1987 à 1990, secrétaire de 1990 à 1997, trésorier entre 1997 et 1999, Gérard Gouiran nous a quittés le 14 mai, des suites d’une embolie pulmonaire. Admiré pour son érudition, sa générosité, son humour et ses grandes qualités humaines, il restera une figure majeure des études médiévales occitanes.

Nous pensons bien évidemment à son imposante bibliographie, qui a apporté une compréhension renouvelée des textes occitans médiévaux, qu’ils soient lyriques, narratifs ou non littéraires. Nous citerons notamment son premier ouvrage, l’édition de l’œuvre du troubadour Bertrand de Born, grand maître du sirventès, ainsi que la récente édition collective du Thalamus montpelliérain, à laquelle il a consacré de nombreuses années de travail acharné, alors même qu’il était déjà très affaibli.

Francesco CARAPEZZA,

Mi dispiace molto, Gilda

Jean-Yves CASANOVA

La despartida de Gérard m’aclapa, coma totei. Se siam coneguts i a mai de quaranta ans… Siam toteis ablasigats.

Patrick DEMOUY

Triste nouvelle. J’appréciais beaucoup la compétence, l’humour et la gentillesse de Gérard. J’aurai une pensée pour lui demain matin dans « ma » cathédrale.

Paolo DI LUCA

Cara Gilda, ho appena ricevuto la notizia della morte di Gérard Gouiran, che mi rattrista profondamente. Ai tempi del dottorato è stato per me come un secondo maestro, accogliendomi a Montpellier e seguendo con molta cura i primi lavori che ho pubblicato sulla RLR. Mi mancherà la sua ironia e la sua grande generosità umana e intellettuale. Ti sono vicino in questo momento di grande dolore.Un abbraccio,

Gwendal Denis

L’annonce du décès de Gérard nous inonde de tristesse. Homme chaleureux, grand chercheur, humble érudit, il avait obstinément lutté pour la reconnaissance de nos langues. Je présente mes sincères condoléances à sa famille, à ses ami/es et aux nombreux collègues qui pleurent son départ.    » Il n’y a pas de morts, il n’y a que des vivants sur les deux rives  »  ( William Blake). RA VO GWENN-HOLL E VED ( Que son monde soit immaculé)

Claude GAUVARD

Comme c’est triste mais ces mauvaises nouvelles deviennent le lot de notre âge. La grande consolation est de l’avoir connu, d’avoir fait un bout de chemin avec lui. Une chance, car quelle gentillesse et quelle érudition ! Je garde le souvenir de beaux échanges, toujours courtois, mais francs et intransigeants. Tout ce que j’aime. Je m’associe à ta peine et à celle de sa famille, très amicalement à toi.

Jacques Fusina

J’ai bien connu G.Gouiran lorsque nous étions l’un et l’autre élus au CNU : c’était un collègue fidèle et compétent. Sa disparition si précoce me fait beaucoup de peine et je présente mes condoléances sincères avec mes pensées émues à sa famille.

Erwan Hupel

Cette triste nouvelle a ravivé le souvenir ému des qualités personnelles et professionnelles de Gérard Gouiran parmi plusieurs de nos collègues. Nous rendons hommage à son travail de chercheur et de militant et à son oeuvre au sein de l’université, notamment dans le cadre de la 73e section du CNU. Au nom du département de breton et celtique et de notre laboratoire, le CELTIC-BLM, je vous présente, ainsi qu’à toutes et tous nos collègues occitanistes, nos plus sincères condoléances pour cette perte immense.Ra vo skañv douar Okitania evitañ, Amistats, Erwan

Fritz Peter Kirsch

Aprene que lo Gérard Gouiran es partit per sempre, aquò me fai mal. Entremièg los amics occitanistas era el qu’animava tantas conversas interessantas, en far fusar lo grand rire que se congostava de celebrar cada còp que nos vesiám dins los congreses de l’AIEO e en nos aufrissent, de còps que i a, la meravelhosa confitura que sabiá preparar de man de mèstre.

Me ramenti mai que mai lo rescontre de Torino, en 1987, quand partiguèrem aprèp la fin del congrès, amb una còla de participantas e participants, per consegrar una setmana a la descoberta del Monte Viso. Alavetz ai pres una fotò que traparetz çai-jonh. Era, aquò, un moment d’amistat joiosa e quasiment de jovença. Me cal aqueste remembre, ara, per suportar lo tristum d’aquela nòva negra.

Ai enveja de vos mandar aqueste messatge, benlèu per rapelar qu’i a tanben d’emocions dins l’encastre d’aquestes nòstres estudis occitans e occitanistas.

Stella Retali-Medori

Pauvre Gérard! Quelle tristesse! Je suis terriblement attristée par sa disparition. Si n’hè andatu un amicu carissimu, si n’hè andatu un maestru. Ci mancherà assai. Riposa in pace Gérard

Xarles Videgain

Par Gwendal Denis, lui aussi ex président de notre section 73, j’apprends avec tristesse le décés de Gérard Gouiran. Erudit et militant, excellent connaisseur de la langue occitane et fervent défenseur de sa culture, Gérard Gouiran nous a marqué par sa culture rare alliée à une grande aménité.

Nous avons pu apprécier ses qualités de plus près quand il a assuré avec brio la présidence de la section 73 du CNU. Pour moi qui ai assuré plus tard la même responsabilité, j ‘ai toujours tenu compte, sans pouvoir l’imiter,  de la façon remarquable avec laquelle il dirigeait nos débats. Il fait partie des grands enseignants qui marquent. J’espère ne pas trahir la mémoire de Gérard Gouiran en citant son Bertrand de Born, qui n’était pas si sauvage. En effet, on ne soulignera jamais assez que Gérard était un combattant sachant la nécessité de mener la guerre contre l’ignorance, contre l’inconscience et contre l’injustice. Merci Gérard. Agur

X Videgain

Bem platz lo gais temps de pascor
Que fai folhas e lfors venir,
E platz mi quant aug la baudor
Dels auzels que fan retentir
Lor chan per lo boschatge,
E platz mi quan vei per los pratz
Tendas e pabalhos fermatz,
E ai grant alegratge
Quan vei per champanha renjatz
Chavaliers e chavaus armatz.

Collègas de l’UPV + Tolosa e autras universitats

Isabelle Aliaga

Un grand monsieur, une incroyable élégance dans tout son être, une intelligence affûtée, une incroyable finesse et surtout un humour absolument inimitable et extraordinaire. Vous allez laisser un immense vide Monsieur Gouiran.

Laurent Alibert

Es tròp dur per pausar de mots pertinents. Devi talament a Gerard, ai talament de sovenirs meravilhoses amb el que tota temptativa es vodada a l’escac. Ba cal çaquelà : condolenças e pensadas a son nebot, sa sòrre e sos pròches. Siam nombroses, aqueles messatges ba mòstran, d’aver sentit, viscut, quin òme excepcional èra. Adieu Gerard !

François Amy de la Bretèque

Avec Gérard Gouiran nous perdons une figure marquante de l’université Paul-Valéry, un savant de valeur, un occitaniste convaincu, un syndicaliste engagé et moi je perds un ami. On me permettra d’évoquer, entre autres souvenirs, ceux de deux voyages que nous avons fait ensemble avec le groupe sous la conduite d’Anne Fraisse : à Santorin, pas encore écrasé sous le tourisme de masse mais déjà… il fallait trouver des chemins écartés ou des tavernes moins fréquentées. Ce que nous avons fait, lui, mon épouse et moi, notamment en descendant à pied au port ou en faisant à quelques-uns une randonnée sur la crête de la caldera, commencée par un café grec et finie par une bière hellénique. En Albanie, Gérard voulait se mettre sur les traces des bardes qui ont récité jusqu’à nos jours les épopées médiévales. Avec lui nous sommes allés voir la maison de Ismaïl Kadaré bien cachée dans la ville perchée de Gyrokaster. Gérard emportait toujours son ordinateur car il avait de travaux en cours et correspondait avec tous les spécialistes mondiaux des troubadours.  Humain et plein d’humour, (on s’arrachait ses comptes-rendus des conseils d’administration), c’est quelqu’un qu’on s’honorera d’avoir connu.

Alain Armangau

Merci pour ce bel hommage. En tant qu’administratif, je peux vous dire que, bien que je sois bien plus jeune, j’appréciais beaucoup Gérard, qui était devenu mon ami. Paix à lui

Patricia Banères-Monge

Je suis effondrée d’apprendre cette nouvelle. Je garderai de Gérard un souvenir ému, lui qui m’avait si bien accueillie à mon arrivée dans cet UFR. Je vous présente mes plus profondes et sincères condoléances.

Stéphan Barron

comme c’est triste, c’était un merveilleux homme…

Un super collègue en qui on pouvait compter et qui s’est toujours montré si humain.

Daniel Bartement

Merci pour ce beau témoignage, si sensible et si juste sur Gérard Gouiran. Je lui dois d’avoir été membre des jurys de CAPES d’Oc et de Catalan pour la géographie, et surtout d’avoir appris beaucoup sur les règles non-écrites de fonctionnement de notre institution. Ma peine est grande, et vous l’avez allégée. Avec toute ma sympathie, Daniel Bartement, Géographe

Marie Blaise, Yann Bisiou, Jean-Michel Ganteau

Celles et ceux qui ont connu Gérard Gouiran se rappellent son engagement sans faille auprès de notre établissement et sa personnalité solaire. Celles et ceux qui n’ont pas eu la chance de le connaître ont certainement entendu parler de lui et peuvent mesurer combien sa disparition suscite d’émotion. Gérard n’était pas seulement le scientifique dont les occitanistes ont rappelé les mérites et la brillante carrière : il est l’un de ceux qui ont forgé l’université dans laquelle nous exerçons aujourd’hui. Tout le monde connaissait Gérard et Gérard connaissait tout le monde.

Au-delà du combat politique qui l’animait, de cet engagement intransigeant pour le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche qui l’enflammait, de son attachement viscéral à la littérature et aux humanités, Gérard était furieusement drôle. Nous souhaitions témoigner de ces fous rires, de ces communiqués à l’humour parfois piquant qui suscitaient la polémique sur les listes de diffusion, de ses comptes-rendus de CA rédigés sur le mode héroï-comique. Même dans la maladie qui l’a tant affecté ces dernières années, il a longtemps conservé cette capacité à rire du malheur qui le touchait.

Nous souhaitions surtout témoigner de sa fidélité en amitié, de sa capacité à s’occuper de chacun dans la difficulté et de toutes ces raisons pour lesquelles il nous manque si cruellement aujourd’hui

Laurent Brandon

Quelle triste nouvelle que je reçois avec beaucoup d’émotion et de peine. Je ne pourrai pas être présent jeudi, mais je pense bien à Gérard, aux siens, et bien sûr à vous, ses collègues. Avec toute mon amitié,

Gilda Caiti

Es mon mèstre francés qu’es partit : ne soi malauta.

Silvan Chabaud

Ieu servi en memòria tot aqueu moment d’escambis benvolents e de sosten scientific pendent la publicacion de la tèsi tan coma son rire en cors, son biais de faire passar finament lei causas.

Vincent Challet

En tant que directeur du projet Thalamus à l’occasion duquel j’ai eu tant de plaisir à travailler avec Gérard, je tenais à souligner à quel point il a été l’âme de cette entreprise collective, nous faisant bénéficier de son érudition sans faille, nous relançant sans relâche dès lors que nos efforts faiblissaient, égayant nos séances collectives de ses réparties et de son sens de l’humour, traquant sans relâche nos coquilles et nos oublis. La mise en ligne et la publication des Annales Occitanes lui doivent évidemment beaucoup et je n’oublierai, pour ma part, ni son exigence scientifique ni sa bienveillance constante. Mes collègues d’histoire moderne, Stéphane Durand et Marc Conesa, s’associent à moi pour vous transmettre notre profonde tristesse.

Joan-Francés Courouau e collègas de Tolosa

Avèm aprés que Gerard es defuntat. Es una novèla que nos tòca pregondament. Per Marjolaine primièr, èra son director de tèsi que li ensenhèt tant de causas, es una istòria de filiacion intellectuala e un novèl dòl per ela après la mòrt de Martin Aurell que li èra tanben fòrça estacada. Per ieu tanben mas m’ensenhèt pas las meteissas causas qu’a nòstra jove collèga medievista : me sovendrai totjorn que dins lo temps d’un vòl Munic-Viena, fa d’ans, alara qu’èra VP-CA, faguèt mon educacion de responsable dins una fac e me servissi encara ara, jorn per jorn, de çò que me diguèt, cresètz-o. Totes, los e las que lo coneguèron personalament o pas, lo regretam que sabèm tot çò que portèt a l’Occitan, dins vòstra universitat e largament al-delà, amb aquela energia que semblava inagotabla e son esperit de còps ferotge mas esplendidament intelligent.  Pensam plan a vosautra·e·s. Amistats,

Jacme Gorg

Sola la tristesa e lo sovenir silenciós..la pèrda d’un amic de quaranta ans..

Nelly Lacince

Trop triste ce départ.

Corine Laures

Grande tristesse… Même si nous savons bien qu’un jour nous partons… Je suis bien malheureuse du départ de Gérard ; Il restera pour moi un superbe collègue, très amical, très accueillant et particulièrement à l ‘écoute de toutes et tous. Pour la toute jeune collègue que j’étais, il a été d’une bienveillance, comme rarement un enseignant de sa qualité ne l’a été. Je suis de tout cœur avec vous (et tout le département bien entendu).

Philippe Martel

Immensa tristessa. Mai de 45 ans de sovenirs militants a l’IEO e als rescontres de Provença, tant coma scientifics, a l’Universitat o a l’AIEO, totjorn amistoses. O escriurei.

Bruno Maurer

Cette annonce me touche. Je n’ai jamais travaillé avec Gérard, mais c’était quelqu’un que j’aimais bien. Condoléances et amitiés

Isabelle Miraval

Je suis moi aussi sous le choc. Je n’oublierai jamais nos années à créer le SCAC à la fac, d’abord tous les deux (il était VP CA), puis avec Nelly Lacince et Claude Chastagner, nos années folles à financer tous les projets culturels étudiants, c’était sauvage et beau. Je l’ai beaucoup aimé. Sa gentillesse, son humour (parfois caustique), sa sensibilité et ses engagements. So long, Gérard…

Hélène Moreau

Cher collègue, J’apprends avec beaucoup d’émotion le décès de Gérard, Gouiran qui fut mon collègue à l Université d’Aix Marseille, avant de devenir celui de mon mari Alain Moreau à l’Université Paul Valery. Nous avons tous deux beaucoup apprécié la personnalité, si généreuse, si savante ,si brillante et si simple à la fois de cet ami ,qui de plus apportait volontiers sa chaleureuse participation aux nombreux colloques organisés par hellenistes et latinistes autour d’Alain Moreau. J’ai beaucoup apprécié l’éloge que vous nous envoyez de sa personnalité, de sa carrière et du rôle important qu il a longtemps tenu dans la gestion de l’Université. Ma tristesse et celle de ma famille rejoint la vôtre et celle de tous ceux qui l’ont connu et aimé c’est sans nul doute un grand universitaire qui vient de nous quitter.

Rachel Panckhurst

Je suis très attristée par cette nouvelle du décès de Gérard. J’imaginais qu’il avait encore de longues belles années devant lui. Peux-tu transmettre mes condoléances les plus sincères à ses proches, s’il te plaît ? Je l’ai côtoyé quand il était encore en activité, et je l’ai toujours beaucoup apprécié. Je me souviens quand il m’a annoncé que j’avais obtenu une promotion nationale et il a ajouté, « Et j’espère que la prochaine étape ce sera un poste de professeur, que tu mérites ». Toujours une pensée pour encourager les autres. Comme tu disais dans ton hommage, il avait une haute idée du service public, entre autres.

Quand Gérard a pris sa retraite, il exerçait depuis plus de 30 ans chez nous (31 ans peut-être ?). Je me disais, c’est long, 30 ans. Comment fait-on pour rester aussi longtemps ? Puis, force est de constater que, lorsque je prendrai ma retraite cette année, ce sera également plus de 30 ans ! C’est curieux, je repensais à Gérard ces derniers temps. Absente à l’étranger jeudi, je ne pourrai assister à la cérémonie. En te remerciant, Bien à toi.

Brigitte Pérez

Merci pour ce bel hommage à notre cher Gérard. J’ai fait suivre ton message aux « anciens » avec lesquels je suis en relation et qui n’ont pas tous une adresse à l’université, Griffe, Collomb, Turpin et Thérèse Rodriguez veuve de Pierre. Amitiés aux

Pascal Sarpolet

Estimats amics, que soi força triste. Es la sola causa que poi diser. Esto mon président quan estoi admes la purmèra annada de nostre CAPES en 92, mon president enqüèra quan estoi membre de la jurada… Tostemps estimèi sa grana sapiença, son arridolet e son umor, Vos asseguri de tota ma simpatia

Patric Sauzet

Quin còp que s’apond a tot aquel temps de distància forçada per la malautiá Coma de mòrts amontairadas.

Eric Soriano

… et qu’est ce qu’il nous a faire rire quand il etait parmi nous, c’est un bonheur de le croiser.

Agnès Steuckardt

J’ai transmis votre émouvant message à ma maman, qui en a été très touchée. Gérard a été le collègue d’un peu toute la famille : quand je faisais mes premiers pas au département de sciences du langage à Montpellier, il en faisait encore partie. Je me souviens de bien des réunions de département où, étant sa voisine et l’auditrice de ses malicieuses piques, il était bien difficile de garder son sérieux. Il avait gardé sa simplicité et son humour dans ses hautes fonctions. Quelle tristesse qu’il soit déjà parti ! J’ai transmis aussi cette triste nouvelle à Gilles Siouffi, qui vous écrira bientôt. Il vient lui-même de perdre son père, qui sera enterré à Marseille après-demain. Bien amicalement,

Cédric Sudres

Je garde le souvenir d’un enseignant engagé pour son établissement, d’un vice-président du CA au fait de ses dossiers et toujours soucieux du service public, des étudiants, des personnels et de l’intérêt général. Il s’agit d’une triste disparition. Toutes mes pensées à ses proches et aux collègues du département d’occitan.

Séverine Valiente

Je voudrais vous adresser à tous mes plus sincères condoléances et vous exprimer ma compassion la plus profonde en cette journée si triste.

Ce matin, en traversant notre couloir du bâtiment A et en passant devant le bureau A106, j’ai ressenti un énorme noeud à l’estomac en repensant à tous ces matins où je croisais Gérard, et où après avoir échangé quelques mots sur la situation politique à l’université (nous étions camarades de lutte au sein du même syndicat), sur son absurdité parfois et ses aberrations – que son humour grinçant savait décrire mieux que quiconque – nous repartions chacun dans nos bureaux respectifs le sourire aux lèvres. La journée pouvait alors commencer.  Ce matin, les bureaux sont vides, le couloir est triste. J’ai croisé un étudiant qui frappait aux portes de vos bureaux. Je lui ai demandé s’il cherchait quelqu’un. Il m’a dit qu’il était inscrit en EAD et qu’il cherchait à rencontrer « un enseignant d’occitan », juste comme ça, car il était de passage à Montpellier. Je lui ai expliqué que le département était en deuil. Il a résumé en disant : « una setmana negra ». Je lui ai dit : « Oui, c’est tout à fait ça. Mais… continuez à étudier l’occitan, c’est le mieux à faire ». Je vous embrasse tous bien fort. Mélanie encore plus fort.

Michèle Verdelhan

Oui c’est un choc. Je l’avais rencontré pour la dernière fois il y a peu d‘années à un voyage organisé par Anne Fraïsse. Rude période ! Mes amitiés à tous

Jean-Paul Volle

Ce message m’a laissé sans voix. J’échangeais ces dernières années régulièrement avec Gérard, la retraite et des pensées partagées nous guidaient. Il laisse un grand vide qu’un long silence aurait dû m’annoncer. Je ne pourrai assister à ses obsèques mais le cœur y sera, son souvenir demeure. Mes sincères condoléances à sa famille. Mes amitiés

Philipp Wellnitz

C’est avec une grande tristesse que j’apprends par ton message la disparition de Gérard Gouiran que j’ai bien connu, notamment à travers son humour bien à lui. J’avais fait ma maitrise de lettres sur Marcel Esquieu avec Jean-Claude Dinguirard et Christian Anatole à Toulouse en empruntant finalement une carrière de germaniste, mais cela m’avait donné l’occasion de pouvoir échanger nombre de fois avec Gérard Gouiran qui restait attentif aux romanistes allemands. Ses talents l’avaient d’ailleurs amené jusqu’en Polynésie… Avec un regret et un adishatz amical aux occitanistes

Hocine Zeghbib

Gérard était, au Conseil d’administration de l’université Paul-Valery, la pétillance et l’intelligence rassemblées. Ses comptes-rendus étaient toujours d’une exquise justesse et d’une drôlerie inégalée par la suite tant la langue en était maîtrisée sans jamais être ni pédante ni artificielle. Il était surtout devenu le voisin-ami dont la rencontre au détour d’une rue de notre quartier mettait au placard, pour la journée au moins, les éventuels soucis de la vie. Repose en paix cher Gérard.

Ancians estudiants

Cristian Andrieu

Triste o soi. Gardi d’el d’excellents sovenirs. Los corses d’occitan medieval que seguiguèri a distància èran mai que passionants. Lo crosèri dos còps e a cada còp me semblèt plan seriós, rigorós coma dins los corses e tanben d’una amabilitat remirabla. Es el que me faguèt prene lo camin del CAPES. Li’n gardi una granda reconeissença. Ai totjorn los corses e son ma referéncia dels Trobadors quand ai los far conéisser. Condoléncias a totas e totes que l’an conegut.

Marion Bastide

Mon professor! Quanta tristessa!

Maric Bermec

Se souvenir de son intelligence, de son humour et de sa tendresse.

Sarah BlueOwl

L’ai conegut a la fin de las annadas 80 quand ensenhava a Ais. Èra plen d’umor e benvolent. Ai totjorn gardat d’el un excellent rebrembar. Totas mas condolenças a sa familha e a sos pròches.

Mathieu Boussignac-Barrès

Une sacrée perte ! Un mec comme ça qui meurt, c’est pire qu’une bibliothèque qui brûle ! Et en plus c’était un champion du nougat noir ! Toute mes condoléances à sa famille et tout son entourage.

Cet homme était peu connu en dehors du monde universitaire, mais c’était le plus grand linguiste du monde latin. Excellent dans plein de domaines qu’il serait vain d’en faire la liste. L’occitan sous toute se formes, le monde médiéval la langue et la littérature médiévales ( c’est ce qu’il m’a enseigné) J’ai eu le privilège d’être son élève.

Serge Boyer

Un grand professor, plan atencionat. Tristesa…

Beatritz Bringué

Te grandmercegi per ton omenatge a Gerard Gouiran. Es plan polit e ne soi tocada. Es un pauc de mas annadas estudiantas que se’n van, que l’apreciavi fòrça. Soi plan trista…

Emi Cabane-Calvignac

Un grand professor amb de grandas coneissenças. Foguèt un plaser de l’aver agut en cors…

Canato Caroline

Pensées chaleureuses dans cette épreuve difficile. Un enseignant plein de bienveillance.

Cristòl Causse

Quelle tristesse ! Merci pour tout Gerard

Gauthier Couffin

Quin tristum. Quina perda. Una pensada granda per sos pròches, amics e collègas. Condolenças sincèras

Florence Faure-Brac

Tristesse aujourd’hui d’apprendre cette nouvelle. Dans mon parcours universitaire en ziga-zagas j’ai eu l’immense chance d’avoir des profs brillantissimes et viscéralement gentils. Merci Gérard Gouiran pour l’humour, le suspense et la finesse

Marie-France Fourcadier-Tourrel

Una pèrda granda per sa familha, per sos amics e sos colègas mas una pèrda importanta per l’occitan. Ont es ara, pòt compausar un siventés contra la mòrt. Condolenças a sa familha.

Sébastien Girard

Mon professor… oc qu era quauqu un emb de las belas qualitats umanas… triste…

Joan-Luc Landi

Début mars 1992, durant les vacances scolaires de l’académie de Bordeaux, je décidai de me rendre à l’université Paul Valéry à Montpellier afin d’y rencontrer mes professeurs. Cela me permettait aussi de faire un repérage des lieux dans la perspective du passage des examens de fin d’année. Je fus d’abord reçu par Gérard Gouiran, à qui j’avais envoyé au préalable une lettre de présentation.

Ce spécialiste de la littérature médiévale occitane était aussi chargé de l’organisation du premier CAPES d’occitan. Il me fit un accueil chaleureux déclarant qu’il avait grandement apprécié ma lettre (écrite en occitan). Avec la modestie et l’humour qui caractérisent souvent les plus sages de nos maîtres, il m’expliqua que je le voyais à l’œuvre jonglant entre ses diverses fonctions d’enseignant, de chercheur et d’organisateur du CAPES. Il m’avoua expérimenter, selon ses propres termes, le principe de Peter selon lequel « tout salarié gravit les échelons jusqu’à atteindre un niveau hiérarchique où il sera incompétent » Il fallait un sacré recul et une tonne d’humour pour me faire une telle déclaration à moi, l’inconnu, venu des confins du Béarn. Notre séance m’évoqua l’univers absurde des sketchs des Monty Python. La personnalité de Gérard Gouiran n’y était pas étrangère.

Sarah Laurent-Zurawczak

NON ES PAS VERAI !!!!

Félix Luschka

Des mots très justes ! Il a été mon professeur. Quelqu’un d’exceptionnel. Grande tristesse.

Estelle Mazodier

Trista novèla, sos corses èran un regal per totes los estudiants de la fac qu’aguèron l’astre de lo conéisser.

Clémentine Mayzoue

Fòrça esmoguda…

Lilian Olivier

Servarai dins la miá memòria son inacababla sapiénça tanplan coma son umor totjorn al ras de las pòtas… Granmercés al bon mèstre dau Rove per tot çò que nos a ensenhat

Naoko Sano

Ah… una tristessa granda… èra lo director de la seccion occitana quora fuguèri estudianta de l’Universitat Paul Valéry.

Céline Serva

De remembres de corses remirables …

Marjolaine Vaucher

Je n’ai jamais réussi à dépasser les 5/20 en partiels avec lui. Mais qu’est-ce que ses cours étaient passionnants ! Je n’en loupais pas une miette. Et son humour grinçant, moi, j’ai toujours été fan. J’imagine qu’il n’enseignait plus depuis plusieurs années, que d’autres l’ont remplacé devant le tableau noir. Je me réjouis d’avoir eu la chance d’être une de ses élèves et lui souhaite de retrouver les troubadours qu’il nous a tant fait aimer.

Amics e amigas

Jean-Paul Beauquier

Nous fûmes condisciples, de la même génération bien sûr, et cette communication sur GG correspond bien à nos souvenirs. Nous ne l’oublierons pas.

Lucile Beissier

Une amicale et respectueuse pensée . Une infinie tristesse.

André Bianchi

RIP – Pensi que cal pas deplorar sa mòrt mas mailèu se sovenir de sas qualitats de professor e del trabalh que menèt dins lo domeni occitan – Sos estudiants et sos collègas ne parlaràn de segur amb emocion e ço important es çò que diràn d’el…

trobar èra un OPNI (Objècte Poetic Non Identificat). RIP amb Bertran de Born e los

Mireille Combe-Trinquier

Un ami de longue date que j’ai tjs apprécié pour son intelligence, ses compétences et sa simplicité. Sincères condoléances à sa famille. Mirelha.

Crozada d’Uei

Lo segle brunesis.

Joan-Loís Escafit

Décès de Gérard Gouiran président co-fondateur dels Amics del Cirdòc al moment que caliá una brava mobilisacion occitanista per assegurar son devenir amb son alargament amb l’institution similara en Bearn e implicar l’Estat amb las regions Occitanie Pyrénées Méditerranée e Nouvelle Aquitaine sens Aura e PACA per de que lo territòra ont viu l lenga occitana cobrís 191 000 km. Mercé per aquel engajament en despièch ja de sa santat…

Lisa Gròs

Una perda granda per l’occitan.

Danielle Julien

Oh mon amic ! Quina tristessa. . N’ai lo còr en dolilha.

Jean-José Mesguen

Que la terre lui soit légère.

Je lui dois la découverte du Roland Occitan, à l’occasion d’un stage sur la littérature de croisades au Moyen-Âge – à la lointaine et très brève époque où lorsqu’on enseignait dans le second degré on avait droit de temps en temps à deux jours entiers au contact de véritables spécialistes compétents dans des domaines que nous avions à peine effleurés lors de nos études, et où au lieu de pérorer sur l’interdisciplinarité on rencontrait des collègues d’autres disciplines – ça s’appelait la MAFPEN. Juste pour la joie de découvrir, de connaître, de penser.

Ça n’avait aucun but « pédagogique » immédiat, mais jusqu’à la fin de ma carrière je me suis servi, en des circonstances et avec des classes très diverses, de certaines choses que j’ai découvertes grâce aux portes qui se sont ouvertes ces jours-là.

Lionel Navarro

Oh, Gérard….

Michel Neumuller

Aviá publicat dins Aquò d’Aquí mantunei bilhets d’umor tant umanistas coma socialament engatjats. Una bèla ploma e un cercaire de tria ; am’eu Bertran de Born nos es mai coneissut. Vau cavar dins leis archius dau jornau, onte li aurà segur de causas que vos rementaràn quin òme siguèt. Respect a sa memòria.

Nicole Nivelle

Chagrin et conscience d’avoir perdu un être de savoir et de gentillesse. Condoléances à sa famille et à ses amis. Je regrette de ne pouvoir aller aux obsèques, je suis en Gascogne et je me déplace difficilement.

Claudine Peyrotte

C’est d’un Gérard cultivé et plein d’humour que je me souviendrai. Ces dernières années, s’il a pris la mesure de son état, ont dû lui être dures. Sans doute valait-il mieux pour lui abandonner la partie. Il n’en reste pas moins que sa mort heurte tous ceux qui l’ont connu et apprécié.

Joan Pèire Spies – IEO 06

Siau triste. Presenti li mieu complanchas adoloradi a la familha tota. R.E.P.

Adeline Yzac

O, que dire ? Que pòdi dire….

Gérard Zuchetto

Mas condolenças a la familha. Al mèstre que m’aviá dit, dins un rire de gauta, que lo

Jordi Caldentey

Vos acompanh en lo sentiment. Que en pau descans.

Ce contenu a été publié dans Actualitats acuèlh, Universitat e recèrca, Vida intèrna. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.