10-06-25 – une pétition pour défendre les journaux en langue bretonne sur ICI Breiz Izel

La pétition est à signer via ce lien.

La direction d’ICI Breizh Izel-ex France Bleu a annoncé la fin des journaux d’information en langue bretonne au cœur de la matinale, le prime time en radio dès juillet prochain. En signant cette pétition, je demande que Radio France prenne ses responsabilités dans le soutien au sauvetage du breton, et rétablisse des informations en breton aux heures de grande écoute, sur un horaire clairement identifiable.

N’hésitez pas à indiquer en commentaire si vous êtes une personnalité, si vous êtes auditeur ou auditrice, si vous habitez en basse Bretagne, si vous êtes bretonnant, si vous aimez écouter du breton même si vous ne le comprenez pas..

Renerezh Ici Breizh izel, ex-France Bleu, he deus embannet e vo fin d’ar c’helaouennoù kelaouiñ e brezhoneg e-kreiz ar mintinvezh, « prime time » ar radio, adalek miz Gouere o tont. En ur sinañ ar sinadeg-mañ e c’houlennan ma kemero Radio France e garg evit skoazellañ da saveteiñ ar brezhoneg ha ma vo skignet ar c’heleier e brezhoneg en-dro d’an eurioù selaou bras.

Parmi les premiers signataires

Loig Chesnais Girard, président de la Région Bretagne, Paul Molac, député du Morbihan, Pierre Yves Cadalen, député du Finistère, Damien Girard, député du Morbihan, Marc Le Fur, conseiller régional, Alan Stivell, Denez Prigent, Christophe Miossec, Nolwenn Korbell, Cécile Corbel, Robin Foster, Red Cardell, Gwennyn, Christian Troadec maire de Carhaix,  Mael Le Guennec, en charge des émissions en langue bretonne à France 3 Bretagne, Loic Henaff, conseiller régional, Arnaud Toudic conseiller régional en charge de la vie associative, Nil Caouissin, conseiller régional, Stéphanie Stoll, conseillère régionale

Ou encore quelques organismes :
La fédération Diwan (Kevread Diwan), l’UDB, Radio Breizh ( les radios associatives bretonnes), Sked, Kelennomp! Gouel Broadel ar brezhoneg…

 

Lettre ouverte des salarié-es d’ICI Breizh Izel 

Ici, à Breizh izel, les informations en langue bretonne supprimées des heures de grande écoute

Ici, à Breizh izel, les informations en langue bretonne supprimées des heures de grande écoute La direction d’ICI Breizh Izel, ex-France Bleu, la radio de service public à la pointe bretonne, vient d’annoncer à ses salariés bilingues la fin des journaux d’information en breton au cœur de la matinale, le prime time en radio, dès juillet prochain. Concrètement, il ne restera plus qu’un reportage de deux minutes diffusé à 6 heures 30, avant le temps fort du 7-9, contre dix minutes au total jusqu’à présent. Sur l’ensemble de la journée, c’est une division par quatre du temps d’antenne consacré à l’information en langue bretonne, passant de 16 à quatre minutes par jour. Ainsi que deux fois moins d’infos le week-end, avec la suppression d’un rendez-vous en matinale. La seule compensation à tout cela est un projet flou sur le numérique, sans objectifs clairs pour le moment.

Ces reculs inédits au cours des 43 ans d’histoire de notre radio mettent à mal l’âme de notre média et vont à l’encontre des objectifs rappelés récemment par le Conseil national des langues et cultures régionales. Cette instance, réunie début mai par la ministre de la Culture, Madame Rachida Dati, insiste en effet sur « les besoins fondamentaux pour la promotion des langues régionales : le développement du numérique pour leur sauvegarde et une meilleure présence de ces langues dans les programmes des antennes publiques. » Les changements voulus par la direction d’ICI Breizh Izel sur le numérique ne doivent donc pas se faire au détriment de l’antenne.

Ces régressions considérables seraient justifiées, selon la direction, par la chute du nombre de locuteurs. Selon les estimations de l’étude socio-linguistique commandée par la région Bretagne et publiée en janvier dernier, le nombre de bretonnants a été divisé par deux en six ans, pour s’établir aujourd’hui à environ 100 000 locuteurs. Le breton serait donc « un frein à la conquête de nouveaux auditeurs », d’après la direction, alors que nos audiences globales sont en baisse. C’est oublier l’attachement des bas-bretons à leur langue, qui est stable selon cette même étude avec plus de 35% des sondés.

Dans ce contexte, nous sommes favorables à faire évoluer l’offre d’information en breton et à développer de nouveaux formats sur le numérique. Nous avons d’ailleurs fait des propositions concrètes en ce sens. Mais il ne faut pas délaisser l’antenne radio et priver nos auditeurs, les 11% de bas-bretons qui comprennent la langue et ceux qui veulent l’entendre, de la présence de la langue bretonne aux heures de grande écoute. C’est pourquoi nous nous opposons à la disparition des journaux d’infos en breton aux heures de grande écoute et nous demandons une révision de ce projet en concertation avec l’équipe éditoriale.

Hep brezhoneg, ICI Breizh izel ebet !

 

Lizher digor gopridi diyezhek ICI Breizh Izel

Amañ, e Breizh izel, e tilamer ar c’heleier e brezhoneg diouzh an eurioù selaou bras

Renerezh Ici Breizh izel, ex-France Bleu, skingomz ar servij publik e kornôg Breizh, a zo o paouez kemenn d’he c’hopridi divyezhek e vo fin d’ar c’helaouennoù kelaouiñ e brezhoneg e-kreiz ar mintinvezh, « prime time » ar radio, adalek miz Gouere o tont. En un doare fetis
ne chomo nemet ur gelaouadenn div vunutenn skignet da 6 eur hanter a-raok ar mare kreñv, etre 7 eur ha 9 eur, pa vez 10 munutenn bremañ. A-hed an devezh eo ur rannadur dre bevar eus an amzer skignañ gouestlet d’ar c’helaouiñ e brezhoneg, o tiskenn eus 16 da beder vunutenn bemdez. E-pad an dibenn-sizhun e vo div wech nebeutoc’h a geleier e brezhoneg ivez, pa ‘vo lamet un emgav diouzh ar mintin. Ar c’hempouez d’ar c’holl-se a zo ur raktres displann war an niverel, hep pal sklaer evit poent.

Ar giladennoù-mañ e-kerzh an 43 bloavezh a istor hor skingomz a laka spered hor mediaoù da fall ha mont a reont a-enep d’ar palioù bet graet anv anezho nevez ‘zo gant Kuzul broadel ar yezhoù ha sevenadurioù rannvroel. An ensav-mañ, bodet e deroù miz Mae gant ministr ar Sevenadur, An itron Rachida Dati, a bouez evit « an ezhommoù diazez evit brudañ ar yezhoù rannvro : diorren an teknologiezhioù niverel evit saveteiñ anezho ha lakaat ar yezhoù-se e-barzh programmoù skignañ foran gwelloc’h. »
Ar cheñchamantoù a fell da renerezh Ici Breizh izel war an niverel ne zleont ket bezañ graet diwar-goust ar skingomz.

Abeg an digreskoù bras-se a vefe, hervez ar renerezh, abalamour da zigresk an niver a vrezhonegerien. Hervez priziadurioù ar studiadenn sokioyezhoniel bet urzhiet gant Rannvro Breizh hag embannet e miz Genver tremenet, eo bet rannet an niver a vrezhonegerien dre zaou e-korf c’hwec’h vloaz ha bezañ hiziv war-dro 100 000 brezhoneger. Ar brezhoneg a vefe neuze « un harz da dizhout selaouerien nevez », hervez ar renerezh, tra m’emañ hon niver hollek a selaouerien o tigreskiñ. Kement-mañ a zo ankounac’haat pegen stag eo tud Breizh izel d’o yezh, ouzhpenn 35% a dud bet goulenataet hervez ar studiadenn-se.

En amdro-mañ omp a-du da lakaat ar c’hinnig kelaouiñ e brezhoneg da cheñch ha da ziorren stummoù nevez war an niverel. Kinnigoù pleustrek hon eus graet war an dachenn-se. Met arabat eo dilezel ar skingomz nag hor selaouerien, an 11% a vrezhonegerien a gompren ar yezh hag ar re a fell dezho klevet anezhi.

Hep brezhoneg, Ici Breizh izel ebet !

 

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