05-06-25 – Conseil académique des langues régionales – Montpellier

On trouvera si après quelques notes non exhaustives sur ce CALR ainsi que le lien vers le diaporama projeté.

Ce deuxième conseil de l’année s’est tenu sous la présidence de la nouvelle Rectrice, Carole Drucker-Godard, qui a présenté son itinéraire professionnel. Elle précise avoir pris connaissance des réunions qui ont eu lieu, vu les projets et ouvertures, projets ambitieux, ouverts, dynamiques. Elle note l’attention portée à la continuité des parcours, et souligne la richesse des partenariats (collectivités, Offices publics…). Elle signale l’effort permis par ces partenariats en matière de formation initiale et continue (allusion au dispositif « Ensenhar ») et note la question cruciale des ressources humaines. Elle évoque la Convention en cours de négociation dont la signature devrait avoir lieu dans les prochains mois.

On trouvera dans ce document CALR du 5 juin 2025 – PPTles éléments qui ont été présentés au long du conseil

Quelques interventions (regroupées selon les intervenants). Relevé non exhaustif

FSU

Les personnels que nous représentons reconnaissent le travail efficace qui est mené dans les GT. Nous nous permettons cependant de formuler quelques inquiétudes. La politique académique est confrontée à 2 types de pbs : autonomie des EPLE souvent contrecarrées par des décisions locales qui mettent en danger la mise en œuvre de la loi Molac. Nous réaffirmons le besoin d’une dotation ministérielle fléchée, les non-fléchages d’heures attisent des tensions fortes qui peuvent aboutir à la mise en cause de formations programmées. Nous posons également la question du nombre de lycéens pour alimenter les cursus universitaires, et celle des financements insuffisants des Collectivités territoriales, alors que le privé se voit offrir des financements supplémentaires

CREO

Au nom du CREO, j’ai confirmé la dynamique académique, le volontarisme au niveau du Rectorat comme au niveau des DSDEN, les CALR étant, depuis finalement peu de temps, précédés par les groupes de travail départementaux qui permettent de parler des problèmes de détail, dans une atmosphère de travail franc et constructif. J’ai posé la question des ressources humaines qui ne sont pas à la hauteur des besoins, malgré un volontarisme évident. J’ai une fois de plus posé la question du dispositif « Ensenhar » soumis à la loi des « marchés publics », situation qui, pour une fonctionnaire du service public est inadmissible dans la mesure où l’Université Paul-Valéry d’une part (département d’occitan et services de la formation continue), et l’INSPE d’autre part, disposent des ressources humaines compétentes. J’ai redit mon exigence que les fonctionnaires du service public soient formés par le service public.

Par ailleurs, j’ai tenu à souligner des blocages qui nous sont signalés ça et là concernant les attitudes de cadres intermédiaires (IEN, chefs d’établissements, directeurs d’écoles…) qui provoquent des souffrances chez les collègues. J’ai souhaité que le volontarisme rectoral soit mieux porté à la connaissance de ces cadres intermédiaires.

Benjamin Assié, Conseiller régional, représentant Carole Delga

souhaite en occitan la « planvenguda dins la Region » à Madame la Rectrice. Il souligne la dynamique installée de longue date. Si la convention avec l’État, qui s’inscrit dans le cadre de l’article 7 de la loi Molac est encore en « navette » au niveau du Ministère, le travail se fait néanmoins sur les déclinaisons académiques où l’esprit de coopération fonctionne. Nous saluons cet esprit, mis en évidence par le plan académique.

Cependant, la situation reste précaire, pas d’ouverture de sites bilingues occitans, 2 sites nouveaux en pays catalan.

Ensenhar professeur est un levier. Il serait important que le nombre de postes augmente ; la situation au lycée reste dramatique ; il faut y restaurer un enseignement avec des débutants, selon une logique de nouveaux apprenants.

Mélanie Laupies, l’Université Paul-Valéry

pose la question des effectifs étudiants, qui n’ont cessé de baisser suite aux « réformes » du second degré. Elle souligne également le flou constaté au niveau de la réforme des concours, du CAPES notamment, très inconfortable pour les enseignants.

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